Le graffiti "Mort à l'Amérique" restera sur les murs de l'ancienne ambassade américaine à Téhéran

Le graffiti "Mort à l'Amérique" restera sur les murs de l'ancienne ambassade américaine de la capitale iranienne Téhéran, a rapporté mardi l'agence semi-officielle Fars, citant l'organisation des étudiants iraniens du Basij.

"L'organisation des étudiants du Basij a annoncé au peuple iranien que le slogan de Mort à l'Amérique ornera pour toujours les murs de ce lieu (l'ancienne ambassade américaine)", a fait savoir une annonce des services de relations publiques de l'organisation.

L'annonce intervient après les informations récentes selon lesquelles le graffiti "Mort à l'Amérique 2015" et "Mort à l'Amérique 1394 (calendrier iranien)" avait été peint sur les murs de l'ancienne ambassade américaine à Téhéran.

Même si cinq traces de peinture sur le mur oriental de l'ancienne ambassade américaine à Téhéran confirment l'effacement des graffitis réalisés par certains radicaux anti-américains, les violents slogans qui sautent aux yeux et visent les Etats-Unis resteront sur le mur sud de l'ambassade, sur la rue Taleghani de Téhéran.

"Mort à l'Amérique", à l'entrée de la porte principale de l'ancienne ambassade américaine, qui est devenue un musée et un centre culturel, ne peut manquer d'être remarqué par tous les passants.

Les Etats-Unis ont rompu les relations diplomatiques avec l'Iran le 7 avril 1980, après qu'un groupe d'étudiants iraniens eu pris le contrôle de l'ambassade américaine à Téhéran et pris en otage 60 diplomates américains en 1979, 52 d'entre eux étant restés captifs pendant 444 jours.

Le 17 août 2015, le guide suprême du pays, l'ayatollah Khamenei, a rappelé que le récent accord sur le nucléaire avec les grandes puissances n'ouvrirait pas la voie à une quelconque influence américaine en Iran.

L'Iran et le groupe P5+1 (Etats-Unis, Grande-Bretagne, France, Russie, Chine plus Allemagne) sont parvenus le 14 juillet à un accord global sur le programme nucléaire de Téhéran, résolvant une question en suspens depuis une décennie.