Dernière mise à jour à 08h47 le 03/11
Le ministre des Affaires étrangères et européennes du Luxembourg, Jean Asselborn, a souligné lundi lors d'un discours l'importance de la collaboration entre les pays de l'Europe et de l'Asie, surtout en vue de combattre le chômage des jeunes.
M. Asselborn a prononcé le discours d'ouverture du Young Leaders Summit de la Fondation Asie-Europe (ASEF) consacré aux grands défis auxquels l'espace eurasiatique fait face actuellement et aux opportunités qui se présentent en matière de coopération entre l'Europe et l'Asie, notamment dans les domaines de la création d'emplois, de la mobilité et de la cohésion sociale.
Le Young Leaders Summit se tient en conjonction avec la 12e réunion des ministres des Affaires étrangères du dialogue Europe-Asie (ASEM), du 1er au 5 novembre au Luxembourg.
Ce sommet se déroule sous le thème "Entrepreneurship and Youth Employment" et réunit des personnes influentes issues des milieux politique, économique et académique avec des jeunes âgés de 18 à 30 ans originaires des pays membres de l'ASEM, afin de poser les bases d'un dialogue "constructif et dynamique" sur les sujets de l'entrepreneuriat et de la création d'emploi, selon un communiqué du gouvernement luxembourgeois.
"La génération actuelle des jeunes est confrontée à un ensemble de circonstances particulièrement difficiles. La sortie de la crise économique reste très lente, et les conditions du marché du travail sont toujours difficiles", selon un communiqué du gouvernement luxembourgeois. "l'Asie et l'Europe rencontrent des situations similaires quant au grand nombre de jeunes chômeurs."
Il est vital que l'école incite les jeunes à développer leur sens de l'initiative, leur créativité et leur esprit d'entreprise, a indiqué le ministre luxembourgeois de l'Education nationale, de l'Enfance et de la Jeunesse, Claude Meisch.
A en croire celui-ci, l'école doit donner aux jeunes la possibilité de tester et de découvrir ce que cela signifie d'être entrepreneur : elle pose ainsi les jalons qui permettront aux jeunes de continuer d'apprendre tout au long de la vie.
Le ministre Meisch a également souligné qu'il n'est plus vrai que l'acquisition des savoirs se fait principalement à l'école et leur application uniquement au lieu de travail. Ainsi, l'éducation formelle et l'éducation informelle doivent réunir leurs efforts pour assurer l'inclusion de tous les enfants et jeunes, quelles que soient leurs origines sociales, culturelles et linguistiques, a-t-il ajouté.