Dernière mise à jour à 11h40 le 20/02
Le Brésil forme ses militaires à l'élimination des moustiques Aedes aegypti, le 12 février 2016. (photo: Xinhua/Reuters) |
Le Groupe de la Banque mondiale a annoncé jeudi avoir fourni 150 millions de dollars pour aider les pays en Amérique latine et dans les Caraïbes à lutter contre l'épidémie de virus Zika.
Le prêteur mondial basé à Washington a indiqué dans un communiqué que ces fonds, qui sont immédiatement disponibles, sont basés sur les demandes actuelles des pays pour un financement et que la banque "reste prête à augmenter son soutien" si un financement supplémentaire est nécessaire.
La Banque mondiale estime que l'impact économique à court terme de l'épidémie de virus Zika sur la région sera d'environ 3,5 milliards de dollars au total, représentant seulement 0,06% du Produit intérieur brut (PIB) des économies de la région, mais les pays dépendant fortement du tourisme pourraient subir des pertes dépassant les 1% du PIB.
Ces premières projections sur l'impact économique de la maladie sont basées sur l'attente d'une "réponse internationale rapide et coordonnée au virus Zika" et sur l'idée que les risques de santé les plus significatifs sont pour les femmes enceintes, a noté la Banque mondiale.
"Notre analyse souligne l'importance d'une action urgente pour arrêter la propagation du virus Zika et protéger la santé et le bien-être des populations dans les pays touchés", a indiqué dans un communiqué le président du Groupe Banque mondiale, Jim Yong Kim.
Le financement de la Banque mondiale soutiendra une série d'actions cruciales dans la réponse face au virus Zika, dont la surveillance et le contrôle du vecteur, l'identification des personnes les plus à risque, particulièrement les femmes enceintes et les femmes en âge de se reproduire, ainsi que le suivi et les soins pendant la grossesse et les soins post-natals pour les complications neurologiques, a indiqué la Banque mondiale.