Pyongyang menace de frapper le siège de la présidence sud-coréenne

La République populaire démocratique de Corée (RPDC) a menacé mercredi de lancer des attaques sur le siège de la présidence sud-coréenne en représailles aux exercices militaires conjoints menés par la Corée du Sud et les Etats-Unis.

Les forces armées de la RPDC seront positionnées pour mener une guerre de représailles afin d'éliminer l'administration de la présidente sud-coréenne Park Geun-hye, avertit un communiqué du Comité pour la réunification pacifique de Corée diffusé par l'agence de presse officielle KCNA.

Ces attaques pourraient ainsi débuter par le siège de la présidence, appelé Chongwadae (Maison Bleue), ou des lieux proches, ajoute le communiqué. La RPDC prévient qu'une fois que les lance-missiles multiples de gros calibre auront été activés, la présidence sera "réduite en une mer de feu et de cendres".

Lundi, le dirigeant de la RPDC Kim Jong Un a supervisé un exercice de tir d'un nouveau lance-roquettes multiple de gros calibre, le deuxième exercice du genre auquel il assiste en un mois. Alors qu'il supervisait un exercice similaire le 3 mars, Kim Jong Un a ordonné à l'armée de se tenir prête à lancer à tout moment les missiles nucléaires du pays.

Le 7 mars, la Corée du Sud et les Etats-Unis ont entamé leurs exercices militaires annuels conjoints baptisés Key Resolve et Foal Eagle. Si Key Resolve s'est conclu vendredi dernier, Foal Eagle" prendra fin le 30 avril.

Pyongyang a condamné ces manoeuvres de manière répétée et a appelé à leur suspension, les qualifiant de "répétition d'une guerre d'invasion" contre la RPDC.