Dernière mise à jour à 08h42 le 25/03
Un jour après les attentats terroristes qui ont frappé Bruxelles, un événement baptisé "free hugs pour la Belgique" a été lancé mercredi sur la Place de la Bourse de la capitale belge pour rendre hommage aux victimes des attentats.
La Belgique a annoncé trois jours de deuil national après les explosions de mardi à l'aéroport et à une station de métro qui ont fait au moins 31 morts et 270 blessés.
Organisé en ligne, l'événement a attiré des centaines de personnes au même endroit. "La Belgique est meurtri après les attaques (...) Elle veut cependant se lever, et aimer", indiquait une description de l'événement publiée sur un site internet local.
"Je ne vous connaîs pas, mais un câlin me ferait le plus grand bien après tout ça. Plusieurs étrangers ont pleuré sur mes épaules et un câlin vaut mille mots", a déclaré à Xinhua un jeune homme appelé Anmand.
Né à Bruxelles, Anmand avait pris part à l'événement "free hugs" organisé après les attaques de Paris.
Elisa Strivet, étudiante belge de L'Ecole des arts LUCA, ainsi que plusieurs camarades de classe, se sont affichés avec des pancartes "free hugs", offrant un peu de réconfort aux passants. "Nous ne sommes pas effrayés par les attaques terroristes (...) Nous voulons montrer au monde que nous allons bien et que nous sommes plus que jamais unis contre le terrorisme", a-t-elle déclaré.
Audrey Plyler, une étudiante américaine de l'Ecole de gestion de Bruxelles ICHEC, a offert de peindre un drapeau belge sur les visages des passants. Elle a fait savoir que beaucoup de gens présents sur la place venaient de pays différents, et elle est sûre qu'il n'y a que la solidarité qui pourra aider le monde à vaincre vraiment le terrorisme. "Cela ne nous brisera pas!".
Ahmed el-Jafoufi, consultant local en informatique, a déclaré qu'il avait offert gratuitement de la nourriture et un hébergement pour les voyageurs bloqués après les attentats de mardi, et il est venu ici pour parler avec les gens ayant besoin d'aide en offrant des "free hugs".
"Nous ne devrions pas nous méfier des personnes en raison de leur religion", a-t-il lancé, avant d'ajouter : "Nous ne pouvons pas revenir en arrière, mais nous pouvons faire en sorte que les terroristes n'atteignent pas leur objectif de nous diviser".