Dernière mise à jour à 11h37 le 08/04
A l'ouverture d'une conférence de deux jours sur la prévention de l'extrémisme violent, le directeur général du Bureau des Nations Unies à Genève, Michael Moeller, a invité jeudi les participants à réfléchir aux moyens d'agir au niveau local pour promouvoir la compréhension mutuelle et le développement durable.
"Les messages d'intolérance religieuse, culturelle et sociale diffusés par les extrémistes violents ont un impact dans de nombreuses régions du monde. Ils rendent des conflits non résolus et prolongés encore plus difficiles à régler et créent des crises humanitaires redoutables. Ils alimentent les divisions ethniques, culturelles et religieuses", a-t-il souligné dans un discours au début de cette conférence.
"L'extrémisme violent est un affront aux objectifs et aux principes des Nations Unies. Il remet en question non seulement la paix et la sécurité internationales mais fragilise le travail crucial que les Etats membres et la famille des Nations Unies mènent pour faire respecter les droits de l'Homme, mener des opérations humanitaires, et promouvoir le développement durable", a-t-il ajouté.
M. Moeller a rappelé que le Programme d'action du secrétaire général pour prévenir l'extrémisme violent fournit un cadre important pour lutter contre ce fléau. "Ce programme a été bien accueilli par l'Assemblée générale, montrant l'engagement de la communauté internationale à agir ensemble contre cette menace", a-t-il dit.
La première journée de la conférence devait être consacrée à une réunion d'experts de haut niveau sur des questions clés liées à la prévention de l'extrémisme violent. Le deuxième jour sera le segment de haut niveau de la Conférence, à laquelle le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, doit participer vendredi.