Dernière mise à jour à 08h42 le 12/01
Le parlement polonais a rejeté les propositions visant à assouplir les restrictions sévères à l'avortement le 10 janvier, un an après que des dizaines de milliers de femmes vêtues de noir aient inondé les rues du pays pour empêcher ce pays profondément catholique d'adopter des lois plus sévères. Le parlement polonais, contrôlé par le parti Droit et justice (PiS), a également signalé sa volonté de renforcer la législation, qui compte déjà parmi les plus restrictives en Europe.
Les législateurs ont rejeté un projet de loi qui aurait libéralisé la loi tout en soumettant à un examen plus approfondi une proposition séparée visant à interdire la procédure pour les cas de malformations, qui, selon les critiques, équivaudrait dans les faits à une interdiction totale de l'avortement. La législation polonaise actuelle, adoptée en 1993, interdit tous les avortements, sauf en cas de viol ou d'inceste, si la grossesse présente un risque pour la mère ou si le fœtus est gravement déformé.
Il y a environ que 1 000 avortements pratiqués légalement par an dans ce pays de 38 millions de personnes, bien que les groupes de femmes estiment que 100 000 à 150 000 procédures sont pratiquées illégalement ou à l'étranger. Selon Kaja Godek, l'un des initiateurs de la proposition « Stop à l'avortement », la déformation du fœtus a été à l'origine de 96% des avortements légaux pratiqués en Pologne en 2016. En l'état, la proposition d'interdiction de ce type de procédure a de bonnes chances de passer.
Les activistes veulent interdire ce qu'ils appellent « l'avortement eugénique », ou une fin de grossesse destinée à éliminer les fœtus avec des malformations, comme dans les grossesses où le syndrome de Down a été détecté pendant le dépistage prénatal. Le président Andrzej Duda, proche de l'Eglise catholique, a promis en novembre de signer l'initiative si celle-ci était adoptée « dans le but d'abolir le droit de tuer les enfants atteints du syndrome de Down ». La proposition est moins restrictive que celle qui a été abandonnée après que des dizaines de milliers de femmes vêtues de noir aient défilé dans le pays en 2016 ; et qui demandait des peines d'emprisonnement pouvant aller jusqu'à cinq ans pour les médecins et autres personnes participant à des avortements illégaux, y compris les femmes elles-mêmes, bien que les juges puissent renoncer à l'imposer.
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