Dernière mise à jour à 08h36 le 26/10
Le département américain du Trésor a annoncé jeudi avoir adopté des sanctions à l'égard de deux entreprises basées à Singapour et d'un ressortissant singapourien, qu'ils accusent de blanchiment d'argent pour le compte de la République populaire démocratique de Corée (RPDC).
Dans un communiqué, le Trésor américain a affirmé que les compagnies et le ressortissant singapourien ainsi désignés ont entrepris des activités de blanchiment d'argent et de contrefaçon de marchandises ou de devises, ou d'autres "activités économiques illicites", avec l'implication de ou en soutien à Pyongyang.
En conséquence de ces sanctions, tous leurs biens et intérêts des entités ou personnes désignées soumis à la juridiction des Etats-Unis seront bloqués, et les ressortissants des Etats-Unis ont l'interdiction globale d'entreprendre quelque transaction que ce soit avec elles.
Le Trésor américain a noté également dans le communiqué que le département américain de la Justice a entamé jeudi des poursuites pénales à l'encontre de l'individu figurant sur liste noire.
Cette nouvelle mesure du Trésor américain est la dernière en date d'une série de sanctions imposées par les Etats-Unis sur les entités et personnes liées à la RPDC, dans le contexte des discussions actuelles entre les deux parties sur la dénucléarisation de la péninsule coréenne.
Washington a également soutenu que les sanctions à l'encontre de la RPDC resteraient en place "jusqu'à la dénucléarisation", une position qui suscite une ferme opposition de Pyongyang.
"L'idée que les sanctions peuvent nous mettre à genoux est un doux rêve des gens qui ne nous connaissent pas. Mais le problème est que la poursuite des sanctions augmente notre méfiance", a déclaré le mois dernier à l'Assemblée générale de l'ONU le ministre des Affaires étrangères, Ri Yong Ho.