Dernière mise à jour à 09h32 le 08/11
La Turquie n'assouplira pas sa position sur la milice syrienne des Unités de protection du peuple kurde (YPG) pour plaire aux États-Unis, a déclaré mercredi le porte-parole présidentiel Ibrahim Kalin.
S'exprimant lors d'une conférence de presse à l'issue d'une réunion du cabinet menée par le président turc Recep Tayyip Erdogan, M. Kalin a qualifié les YPG de branche syrienne du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), un mouvement reconnu comme une organisation terroriste aussi bien par la Turquie que par les États-Unis.
"Chaque soutien accordé aux YPG est également donné directement ou indirectement au PKK", a-t-il dit.
Toutefois, le porte-parole turc a salué le geste "tardif" de Washington d'offrir une récompense pour la capture de trois hauts responsables du PKK.
L'attente fondamentale de la Turquie est que les États-Unis, allié de la Turquie au sein de l'OTAN et partenaire stratégique, mettent fin à leur dialogue et à leur soutien aux YPG en Syrie, a souligné M. Kalin.
La veille, les États-Unis ont annoncé une prime de 12 millions de dollars pour tout indice menant à "l'identification ou à la localisation" de trois hauts responsables du PKK, un groupe qui combat le gouvernement turc depuis des décennies.