Dernière mise à jour à 08h44 le 18/02
Fait rare, une opération préventive de déminage a conduit à l'évacuation temporaire de 1 900 riverains ce dimanche, dans le quartier de la Porte de la Chapelle au nord de Paris, suite à la découverte d'une bombe datant de la Seconde Guerre mondiale, selon plusieurs médias français dont le quotidien "Le Parisien".
Vers 5h30 (heure locale), les habitants vivant dans le périmètre de sécurité situé entre Paris et la commune limitrophe de la Seine-Saint-Denis, ont été évacués pour permettre aux autorités de procéder à la neutralisation de la bombe qui consistait à la déplacer de 200 mètres puis à la faire exploser dans un trou de sept mètres de profondeur.
L'engin explosif avait été découvert le 4 février dernier sur un chantier aux abords du périphérique de Paris. Le déminage a mobilisé des forces de l'ordre, des pompiers, des agents de la protection civile et la Croix-Rouge : "L'opération d'évacuation des riverains se déroule dans une zone de 300 mètres. Le but de la manœuvre est de mettre tout le monde à l'abri et d'éviter le danger", a rappelé Gérard Deutscher, commissaire divisionnaire et chef-adjoint à l'Etat Major de la direction de l'ordre public et de la circulation (DOPC).
Les forces de l'ordre et les agents de la Protection civile avaient préalablement inspecté chaque immeuble concerné par l'évacuation afin de s'assurer que la zone était totalement sécurisée à 8h30 (heure locale), heure du début de l'opération. Des bus avaient été affrétés par la mairie de Paris et de Seine-Saint-Denis afin de prendre en charge les habitants dans plusieurs gymnases.
La maire de Paris Anne Hidalgo, et Eric Lejoindre, le maire du XVIIIeme arrondissement, étaient sur place pour accueillir les habitants autour d'un café. Après une première tentative infructueuse, l'opération de déminage a réussi comme l'a annoncé la Préfecture de police de Paris en fin de matinée. "Les habitants du quartier de La Chapelle peuvent regagner leur domicile. Merci à toutes et tous d'avoir fait preuve de patience et de compréhension", a déclaré Anne Hidalgo.