Dernière mise à jour à 09h24 le 17/04
Alors que le feu qui a ravagé lundi soir le toit de la cathédrale Notre-Dame de Paris est désormais éteint, les experts ont constaté "quelques points de vulnérabilité" au niveau de la voûte de l'édifice, a indiqué mardi le secrétaire d'Etat à l'Intérieur Laurent Nuñez lors d'un point de presse à la mi-journée.
Des inquiétudes subsistent également quant à l'état d'une partie du beffroi sud et du transept nord de la cathédrale suite à l'incendie qui a détruit au total les deux tiers de la toiture. "Cela s'est joué à un quart d'heure, une demi-heure près", a-t-il confié.
Le procureur de la République de Paris Rémy Heitz a indiqué que "la piste accidentelle est privilégiée" lors d'un point de presse en début d'après-midi.
Un départ de feu a été constaté lundi à 18h50 heure locale au niveau des combles de la cathédrale qui était en travaux. Le feu s'est ensuite rapidement propagé à l'ensemble de la toiture et la flèche s'est effondrée. Les pompiers ont tenté de circonscrire le feu pendant près de dix heures.
Alors que les constatations de l'ampleur des dégâts sont toujours en cours, plusieurs reliques et tableaux précieux ont pu être sauvés ainsi que l'orgue qui a été épargnée par les flammes.
La mairie de Paris et la région Ile-de-France ont annoncé le déblocage de 150 millions d'euros et la Fondation du patrimoine a lancé mardi une "collecte nationale" afin de financer les travaux de restauration qui devraient prendre "des années", selon le ministre de la Culture Franck Riester. De grands groupes français tels que LVMH et Total ont également annoncé le déblocage de près de 300 millions d'euros.