Dernière mise à jour à 15h04 le 31/08
Dans son message prononcé vendredi à l'occasion de la Journée internationale des victimes de disparition forcée, le Secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a exhorté les États membres à mettre fin à l'impunité et à ratifier le traité contre les disparitions forcées.
M. Guterres a déclaré que les disparitions forcées pouvaient être perçues à tort comme une question du passé, mais que de nombreux cas ne sont toujours pas élucidés et que de nouveaux cas continuent d'être signalés.
Il a souligné que les organismes des Nations Unies concernés reçoivent chaque jour de nouveaux cas, dont beaucoup sont liés à la lutte contre le crime organisé et le terrorisme.
Sans garanties et application régulière de la loi, les abus commis dans le système de justice pénale sont beaucoup plus probables et s'ils sont assortis d'une culture de l'impunité, ils peuvent également augmenter les risques de disparition forcée, a déclaré le Secrétaire général.
Il a également souligné que ces disparitions ont un impact profond sur la vie de ceux qui recherchent les victimes.
L'incertitude quant à la localisation et au sort d'un ami, d'un membre de la famille ou d'un être cher provoque une grande détresse psychologique, a-t-il déclaré.
Il a appelé les États membres à faire davantage d'efforts pour prévenir les disparitions forcées et traduire en justice l'ensemble des auteurs.