Dernière mise à jour à 09h28 le 25/10
Le secrétaire général adjoint aux opérations de maintien de la paix des Nations Unies, Jean-Pierre Lacroix, a déclaré jeudi qu'il regrettait l'absence de progrès concernant le statut définitif d'Abiyé, un territoire contesté par le Soudan et le Soudan du Sud, malgré une amélioration des relations entre les deux pays.
Les évolutions positives entre le Soudan et le Soudan du Sud ne se sont pas étendues pour parvenir au règlement du statut final d'Abiyé, a déclaré M. Lacroix au Conseil de sécurité.
Aucune réunion du Comité mixte de contrôle d'Abiyé n'a eu lieu depuis novembre 2017. Aucun progrès n'a été réalisé dans la mise en place des institutions de gouvernance communes, notamment de la police et des tribunaux, a-t-il déclaré.
Alors que le gouvernement soudanais a indiqué sa volonté de participer à un exercice de planification conjoint pour la mise en place des services de police d'Abiyé, le Soudan du Sud n'a pas réagi à cette initiative, a-t-il noté.
M. Lacroix a demandé un report de la réduction prévue de la Force intérimaire de sécurité des Nations Unies pour Abiyé (FISNUA), soit 295 Casques bleus, jusqu'à la fin de la saison sèche, en avril 2020.
Ce report serait préférable, car il confère à la FISNUA suffisamment de forces pour remplir son mandat, compte tenu des récents événements - politiques et en matière de sécurité - sur le terrain, a-t-il déclaré.
M. Lacroix a également sollicité l'appui du Conseil de sécurité pour l'extension du mandat de la FISNUA et de son mécanisme conjoint de vérification et de surveillance de la frontière pour une durée supplémentaire de six mois, conformément aux recommandations du secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres.