Dernière mise à jour à 09h02 le 14/11
La République populaire démocratique de Corée (RPDC) a adressé mercredi soir une mise en garde sévère à l'encontre d'un nouvel exercice militaire conjoint prévu entre les États-Unis et la Corée du Sud.
Dans un communiqué publié par l'agence de presse officielle KCNA, un porte-parole non identifié de la Commission des affaires d'État a déclaré que la RPDC définissait cet exercice militaire conjoint comme le principal facteur d'accélération des tensions dans la péninsule coréenne.
"Malgré nos mises en garde répétées, la partie américaine et la partie sud-coréenne ont décidé de poursuivre cet exercice militaire", a-t-il dit.
Il a également indiqué que ces nouveaux exercices militaires conjoints "constituent une violation non déguisée de la déclaration conjointe de la RPDC et des États-Unis adoptée le 12 juin de l'année dernière sur la base de la confiance mutuelle, ainsi qu'une négation flagrante de l'accord de Singapour".
Séoul et Washington ont déclaré la semaine dernière qu'ils manqueraient leur exercice aérien conjoint annuel, connu sous le nom de Vigilant Ace, et se contenteraient de manoeuvres plus réduites.
Le porte-parole de la RPDC a indiqué que les États-Unis et la Corée du Sud avaient organisé plusieurs exercices militaires au cours de la seule année écoulée, et que ces actions plaçaient déjà les relations entre la RPDC et les États-Unis au bord de l'effondrement.
Les premières négociations en huit mois entre la RPDC et les États-Unis sur la dénucléarisation de la péninsule coréenne se sont effondrées à Stockholm en début octobre. La RPDC a donné à Washington jusqu'à la fin de cette année pour proposer un accord réaliste et acceptable par Pyongyang.
La RPDC a publié plusieurs mises en garde au cours des deux derniers mois, déclarant que ce serait une erreur pour les États-Unis d'ignorer cette date limite, et que les possibilités de dialogue entre les deux pays se réduisaient.