Dernière mise à jour à 08h55 le 23/01
Le projet de loi sur le Brexit a été définitivement approuvé mercredi soir après un vote historique au parlement, ouvrant ainsi la voie au retrait britannique de l'Union européenne (UE).
La Chambre des lords, qui souhaitait initialement apporter une série de modifications au projet de loi sur le Brexit du Premier ministre Boris Johnson, a finalement renoncé à ces amendements.
Ce désistement a eu lieu après que les législateurs de la Chambre des communes ont utilisé la majorité de 80 voix dont dispose Boris Johnson pour rejeter les amendements exigés par la Chambre des lords, qui est une assemblée non élue.
Après un bref débat à la Chambre des lords, les pairs du royaume se sont en conséquence inclinés face au soutien massif de la Chambre des communes à l'accord de Brexit, et ont donné leur aval au projet de loi.
Il n'y a pas eu de vote, les lords ayant finalement accepté le projet de loi à l'unanimité.
Cela signifie que le projet de loi sur le Brexit sera maintenant présenté à la reine Elizabeth II pour recevoir la sanction royale.
Ce feu vert survient trois ans et demi après que le peuple britannique a décidé par référendum de quitter l'UE en juin 2016, avec 52 % des voix pour et 48 % contre.
L'adoption de ce projet de loi par le parlement était le dernier élément dont M. Johnson avait besoin pour permettre au Royaume-Uni de quitter l'UE à la fin du mois.
Le Royaume-Uni continuera à respecter les lois et les procédures de Bruxelles en 2020, afin de donner aux politiciens et aux responsables des deux parties le temps de définir la nature de leurs relations à partir du 1er janvier 2021.
Le projet de loi de M. Johnson contient cependant une clause permettant d'empêcher que la période de transition ne soit prolongée au-delà du 31 décembre.
Plusieurs des pairs de la Chambre des lords ont déploré que la Chambre des communes ait refusé les changements demandés.
C'est le Secrétaire britannique au Brexit, Stephen Barclay, qui a appelé les législateurs de la Chambre des communes à rejeter les cinq amendements demandés par les Lords. Ces amendements touchaient à des questions comme les enfants réfugiés ou le statut des citoyens de l'UE installés au Royaume-Uni.
M. Barclay a décrit ce projet de loi comme un document législatif historique.