Dernière mise à jour à 09h49 le 20/02
L'envoyé des Nations Unies pour la Syrie et le chef de l'humanitaire de l'ONU ont relayé, mercredi, au Conseil de sécurité l'appel d'António Guterres à un cessez-le-feu dans le nord-ouest du pays, a-t-on appris du site de l'ONU.
"Depuis mon exposé il y a deux semaines, je ne peux faire part d'aucun progrès pour mettre un terme à la violence en cours dans le nord-ouest de la Syrie ou pour revenir au processus politique, a déclaré l'envoyé spécial du secrétaire général de l'ONU pour le pays, Geir Pedersen, aux membres du Conseil de sécurité. Son collègue chef de l'humanitaire de l'ONU a été plus direct. En deux semaines, "l'horreur a décuplé", a dit Mark Lowcock.
Mardi soir, le secrétaire général de l'ONU, António Guterres, avait appelé à un cessez-le-feu immédiat dans le nord-ouest de la Syrie où la situation humanitaire se détériore rapidement en raison des combats.
Malgré l'appel à un cessez-le-feu du chef de l'ONU, son envoyé spécial pour la Syrie n'a pu que déplorer la poursuite des hostilités dans le nord-ouest du pays. Des hostilités qui se traduisent par de lourdes frappes aériennes et des attaques terrestres.
Ces derniers jours, Geir Pedersen n'a ménagé aucun effort auprès de ses interlocuteurs russes, turques et iraniens pour que le droit international humanitaire et la protection des civils soient respectés en Syrie.