Dernière mise à jour à 09h28 le 21/08
La sénatrice américaine de Californie Kamala Harris, qui a été choisie par le candidat démocrate à la présidence Joe Biden pour être sa colistière à l'élection présidentielle de 2020, a prononcé un discours mercredi pour accepter officiellement sa nomination comme candidate du parti à la vice-présidence.
Peu avant son discours, sa désignation comme candidate du Parti démocrate à la deuxième plus haute fonction du pays avait été annoncée par le président de la Convention nationale démocrate (DNC), Bennie Thompson, d'un coup de marteau, faisant d'elle la première femme de couleur à être la colistière du candidat d'un grand parti à la présidence.
Née dans une famille d'immigrés d'Oakland, dans l'Etat de Californie, où son père est un économiste jamaïco-américain et sa défunte mère une biologiste amérindienne spécialisée dans le cancer du sein, Mme Harris, 55 ans, a commencé son discours émouvant en rendant hommage aux femmes noires qui l'ont précédée, en disant que sa présence était "un témoignage du dévouement des générations précédentes".
Citant une longue liste de noms de militantes des droits civiques et de leaders politiques, Mme Harris a estimé qu'elles avaient "ouvert la voie à la direction novatrice de Barack Obama et de Hillary Clinton", en référence au premier président afro-américain et à la première femme nommée à la présidence d'un grand parti politique américain, respectivement.
Mme Harris a ensuite approfondi l'histoire de sa mère qui, selon elle, lui a appris à "faire passer la famille avant tout" tout en se souciant d'un "monde qui nous dépasse". Elle a dit que c'est la croyance en la noblesse du service public que sa mère lui a inculquée qui l'a conduite à choisir une carrière politique passée principalement comme procureure - procureure de San Francisco et procureure générale de Californie - puis comme sénatrice des Etats-Unis.
Elle a ensuite affirmé que "l'échec du leadership" de l'actuel président des Etats-Unis Donald Trump a fait que la nation "pleure les pertes de vies humaines, les pertes d'emplois, les pertes d'opportunités, la perte de normalité" en pleine pandémie de nouveau coronavirus, et que les minorités ethniques sont touchées de manière disproportionnée par le virus, "en raison du racisme structurel".
Afin de faire la différence et "d'atteindre l'avenir que nous voulons collectivement", Mme Harris a soutenu que "nous devons élire Joe Biden", en vantant les réalisations passées de l'ancien vice-président afin de démontrer que M. Biden serait un président "qui transformera nos tragédies en armes politiques" et "nos défis en objectifs".
Mme Harris a d'abord été candidate à la présidentielle, lançant sa campagne initialement considérée comme prometteuse en janvier 2019, mais l'a suspendue en décembre, invoquant un manque de fonds. Elle a évoqué les controverses passées de Biden sur la question raciale lors d'un débat avec lui en juin 2019, mais a pourtant déclaré le soutenir en mars 2020. M. Biden a finalement obtenu l'investiture et l'a choisie comme colistière le 11 août.
"MAIS NE L'A-T-ELLE PAS TRAITE DE RACISTE ??? N'A-T-ELLE PAS DIT QU'IL ÉTAIT INCOMPETENT ???" (sic) a tweeté Donald Trump en lettres capitales à l'issue du discours de Mme Harris.
Barack Obama et Hillary Clinton ont également pris la parole quelques instants avant Kamala Harris, se livrant tour à tour à une critique cinglante de M. Trump tout en appelant les électeurs à voter démocrate à la présidentielle.
Alors que M. Obama s'exprimait depuis Philadelphie sur le manque d'intérêt et l'inaptitude de M. Trump à exercer ses fonctions présidentielles, ce dernier a tweeté à propos son prédécesseur, toujours en lettres capitales : "POURQUOI A-T-IL REFUSE DE SOUTENIR 'SLOW JOE' JUSQU'À CE QUE LA MESSE SOIT DITE, ET MEME ALORS, IL ÉTAIT TRÈS EN RETARD ? POURQUOI A-T-IL ESSAYE DE LE CONVAINCRE DE NE PAS SE PRESENTER ?" (sic)
M. Trump sera désigné comme candidat républicain à la présidence lorsque de la tenue de la Convention nationale du GOP la semaine prochaine.
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