Antonio Guterres nommé secrétaire général de l'ONU pour un second mandat

L'Assemblée générale des Nations Unies a nommé vendredi Antonio Guterres au poste de secrétaire général de l'ONU pour un second mandat de cinq ans à compter du 1er janvier 2022.

Le président de la 75e session de l'Assemblée générale des Nations Unies, Volkan Bozkir, a officiellement annoncé cette nomination.

S'adressant aux journalistes après la nomination, M. Guterres a dit qu'il assumerait la responsabilité d'un second mandat de secrétaire général "avec une profonde gratitude et un engagement profond à travailler ensemble pour faire avancer la Charte des Nations Unies à une époque de grands périls et de grandes promesses".

(Evan Schneider/UN Photo/via Xinhua)

Notant que la pandémie "a révélé notre vulnérabilité commune, notre interdépendance et l'absolue nécessité d'une action collective", le secrétaire général a affirmé que "notre plus grand défi - et en même temps notre plus grande chance - est d'utiliser cette crise comme l'occasion de renverser la vapeur, de passer à un monde qui tire ses leçons, se redresse de manière plus juste, plus verte et plus durable, et va de l'avant avec une coopération mondiale beaucoup plus efficace pour répondre aux préoccupations mondiales".

M. Guterres a rappelé que le "thème central" de la déclaration de vision qui définit les détails de son second mandat était la "prévention", notant que cela signifie la "prévention sous tous ses aspects - des conflits, du changement climatique, des pandémies à la pauvreté et aux inégalités."

Parlant de ses 10 "impératifs d'action interdépendants", le Chef de l'ONU a estimé que le premier commençait par "la mise en place d'une réponse massive et durable à la pandémie de COVID-19 et à ses conséquences".

"Notre épreuve la plus immédiate sera de vaincre efficacement la COVID-19 et de donner au monde les moyens de prévenir les futures pandémies et autres menaces existentielles et d'y être mieux préparés", a-t-il dit.

"Le virus se propage plus vite que les vaccins", a martelé le secrétaire général. "Nous devons déployer tous les efforts possibles pour garantir des vaccins pour tous et partout - et nous en avons besoin maintenant", a-t-il souligné.