Dernière mise à jour à 08h57 le 28/06
L'Iran ne fournira pas les enregistrements de ses activités nucléaires à l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) après qu'un accord temporaire conclu en février a expiré, a annoncé dimanche le président du Parlement iranien.
"Rien n'a été prolongé et par conséquent, aucun des éléments enregistrés à l'intérieur (des sites nucléaires) ne sera remis à l'agence", a indiqué l'agence de presse officielle de l'Assemblée consultative islamique en citant Mohammad Bagher Ghalibaf.
En réponse à une question d'un député lors d'une séance publique, M. Ghalibaf a ajouté que les enregistrements étaient entre les mains des autorités iraniennes et que la loi iranienne du Plan d'action stratégique pour contrer les sanctions (SAPCS) était appliquée.
Le SAPCS a été adopté par le Parlement iranien en décembre 2020. Celui-ci donnait notamment à l'exécutif iranien le pouvoir de cesser la mise en œuvre du Protocole additionnel du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP) le 23 février si les sanctions américaines contre l'Iran étaient toujours appliquées.
L'AIEA et les responsables iraniens ont conclu un accord temporaire en février afin de maintenir les caméras de surveillance de l'AIEA, sous la supervision de l'Iran, pour une période de trois mois allant jusqu'au 24 mai, et de fournir les enregistrements à l'agence uniquement après la levée des sanctions contre le pays.
Vendredi, l'AIEA a demandé une "réponse immédiate" de l'Iran concernant "la poursuite éventuelle de la collecte, de l'enregistrement et de la rétention des données", telle qu'envisagés dans l'accord temporaire, ont rapporté les médias.
L'ambassadeur iranien auprès des organisations internationales basées à Vienne (Autriche), Kazem Gharibabadi, a déclaré samedi lors d'une interview télévisée que la poursuite de la collecte de données par l'Iran était "uniquement basée sur la bonne volonté et ne faisait pas partie de ses obligations" envers l'AIEA.
"Aucun engagement n'oblige l'Iran à répondre à la demande de l'agence" et le pays n'a "pas le devoir de faire un compte-rendu sur l'accord expiré", a souligné M. Gharibabadi cité par Press TV.
Le même jour, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a averti que Téhéran ne négocierait pas indéfiniment sur la revitalisation du Plan d'action global conjoint (PAGC) de 2015, appelant les Etats-Unis à abandonner le "legs désastreux" de l'ancien président Donald Trump.
Sous l'administration de M. Trump, le gouvernement américain s'est retiré de l'accord international en mai 2018 et a unilatéralement réimposé des sanctions à l'Iran. En représailles, l'Iran a progressivement cessé de mettre en œuvre une partie de ses engagements au PAGC à partir de mai 2019.
La Commission mixte sur l'accord nucléaire a commencé à se réunir le 6 avril à Vienne en vue de poursuivre les discussions précédentes sur un possible retour des Etats-Unis à l'accord et sur la manière d'assurer une mise en œuvre complète et efficace du pacte de 2015.
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