Dernière mise à jour à 09h19 le 17/09

Page d'accueil>>International

France : plus d'informations dévoilées sur l'opération militaire qui a conduit à la mort du chef du groupe djihadiste EIGS

Xinhua | 17.09.2021 08h22

Adnan Abou Walid al-Sahraoui, chef du groupe djihadiste Etat islamique au Grand Sahara (EIGS), a succombé à ses blessures provoquées par une frappe des forces françaises au Sahel, a indiqué jeudi la ministre française des Armées Florence Parly, lors d'une conférence de presse.

La mort d'Al-Sahraoui, a été annoncée dans la matinée par le président français Emmanuel Macron, la qualifiant sur twitter, de "succès majeur" dans le combat contre les groupes terroristes au Sahel.

"A la mi-août nous avons lancé une opération visant les lieux où Al-Sahraoui était susceptible de se terrer", a expliqué Mme Parly, en compagnie du chef d'état-major des armées, Thierry Burkhard, et du chef de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE), Bernard Emié.

Selon le général Burkhard, les informations qui ont permis de repérer ces lieux ont été obtenues suite à la capture de deux membres de l'EIGS le 14 juillet, non loin des dits lieux.

"Des frappes ont été réalisées par des mirages et des drones entre le 17 et 22 août, et une dizaine de membre de l'EIGS ont été neutralisés dont Al-Sahraoui", a affirmé le chef d'état-major des armées.

Le chef de la DGSE, Bernard Emié a décrit Al-Sahraoui comme "un sanguinaire, un brutal" à la tête d'un groupe responsable de la mort de 2.000 à 3.000 personnes depuis 2015.

"Al-Sahraoui a été responsable de la garde des otages français d'Arlit en 2010, d'enlèvement de coopérants européens en 2011, a ordonné et suivi la conduite du massacre de Kouré, contre les 6 humanitaires de l'ONG Ated et de leur guide nigérien en 2020", a précisé M. Emié.

Les autorités françaises estiment que la mort d'Al-Sahraoui portera un coup décisif au commandement de l'EIGS, et contribuera à une "profonde destructuration du groupe".

Avant Al-Sahraoui, le numéro 2 de l'EIGS, Abdel Akim el-sahraoui, avait été tué au printemps 2021 puis le numéro 3, Abdel Aman el-sahraoui en juillet de la même année.

"Nous ne quittons pas le Sahel et nous poursuivrons la lutte contre le terrorisme qui est, et reste notre priorité absolue", a réaffirmé Mme Parly.

(Rédacteurs :Ying Xie, Yishuang Liu)
Partagez cet article sur :
  • Votre pseudo
  •     

Conseils de la rédaction :