Dernière mise à jour à 08h59 le 23/09
Le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir Abdollahian, a annoncé que le gouvernement du nouveau président Ebrahim Raïssi allait reprendre les pourparlers sur la relance de l'accord nucléaire de 2015, ont rapporté mercredi ses services.
"Le nouveau gouvernement va reprendre les pourparlers", a-t-il dit lors d'une rencontre mardi à New York avec le haut représentant de l'Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Josep Borrell, en marge de la 76e session de l'Assemblée générale des Nations Unies.
"L'Iran ne perd pas de temps, pas plus qu'il n'accepte le comportement non constructif des Etats-Unis. Il ne retardera pas le pays avec de vaines promesses", a poursuivi M. Abdollahian.
"Hélas, le comportement et la politique de l'administration (du président américain Joe) Biden envers l'Iran et l'accord de Vienne (...) n'ont jusqu'à présent pas été constructifs", a déploré le chef de la diplomatie iranienne.
Bien qu'il ait critiqué verbalement la politique du précédent président américain Donald Trump envers l'Iran, l'administration Biden l'a suivie dans la pratique, a-t-il dit, ajoutant : "Notre critère, ce sont les actes des autres parties, pas leurs commentaires".
La Commission mixte du Plan d'action global commun (PAGC), à laquelle assistait indirectement la délégation américaine, a commencé à se réunir physiquement le 6 avril à Vienne pour poursuivre les discussions précédentes sur un éventuel retour des Etats-Unis dans l'accord de Vienne et sur les moyens de garantir sa mise en œuvre pleine et efficace.
Après six sessions de discussions qui ont pris fin le 20 juin, les parties ont déclaré que de graves divergences subsistaient entre Téhéran et Washington sur le plein rétablissement du PAGC.