La visite du deuxième gentilhomme des Etats-Unis dans un lycée de Washington DC interrompue par une alerte à la bombe

Doug Emhoff, le deuxième gentilhomme des Etats-Unis, a été exfiltré d'un événement organisé mardi après-midi dans un lycée de Washington DC en raison d'une alerte à la bombe.

Doug Emhoff, l'époux de la vice-présidente des Etats-Unis Kamala Harris, était en visite au lycée Dunbar pour célébrer le Mois de l'histoire des Noirs, qui vise à honorer les réalisations et les luttes des Afro-Américains tout au long de l'histoire des Etats-Unis.

Il assistait à une présentation vers 14h20 ET (19h20 GMT) lorsque des agents des services secrets l'ont fait sortir de scène et hors du bâtiment. Les enseignants et les élèves de l'école ont reçu l'ordre d'évacuer les lieux peu de temps après.

Un porte-parole des écoles publiques de Washington DC a déclaré à un journaliste présent sur les lieux qu'il "y avait eu une alerte à la bombe" signalée dans l'école.

"Nous avons eu une menace aujourd'hui contre l'établissement", a expliqué Enrique Gutierrez, l'attaché de presse des écoles publiques du District de Columbia. "Fondamentalement, nous avons pris la précaution d'évacuer tout le monde, comme vous avez pu le voir. Je pense que tout le monde est en sécurité", a-t-il dit.

"Le bâtiment est dégagé. Mais je n'ai pas de détails spécifiques pour le moment", a-t-il ajouté.

L'incident est survenu une semaine après que plus d'une douzaine de "collèges et universités historiquement noirs" (Historically black colleges and universities, HBCU) aux Etats-Unis ont reçu des alertes à la bombe.

Selon le site Internet du Superintendant des écoles du District de Columbia, plus de 90% des élèves du lycée Dunbar sont des Afro-Américains,.

De son côté, un responsable de l'application des lois a déclaré que le FBI avait identifié six suspects potentiels dans tout le pays, tous mineurs, qui sont soupçonnés d'avoir proféré des menaces contre les HBCU.

Il a ajouté qu'ils semblaient être "férus de technologie", utilisant des méthodes sophistiquées pour tenter de dissimuler la source des menaces, qui semblent avoir une motivation raciste.