Dernière mise à jour à 08h44 le 08/06
Les ventes d'armes à feu ont fortement augmenté pendant la pandémie de COVID-19 aux Etats-Unis parce que des décennies de propagande ont amené les gens à penser qu'ils en avaient besoin pour être "en sécurité", mais en réalité, avoir une arme à feu chez soi augmente les risques de blessures ou de décès, a souligné un article publié lundi sur le site du portail d'informations américain Salon.
Selon l'article signé par Amanda Marcotte, rédactrice politique principale de Salon, "plus d'armes conduisent à plus de violence", et les recherches ont montré que c'était particulièrement vrai pour cette hausse des achats d'armes, car le pourcentage d'armes nouvellement achetées utilisées dans des affaires criminelles a augmenté.
"Les choses ne font que s'aggraver parce que, peu importe combien de recherches peuvent dire le contraire, les gens ont toujours cette idée stupide que la façon de se protéger de la violence armée est d'acheter plus d'armes", a noté l'article.
"Et c'est pourquoi ce cercle vicieux se perpétue. Les gens achètent des armes, ce qui conduit à plus de violence armée, et ce qui conduit encore à plus de ventes d'armes, et ainsi de suite", a poursuivi Amanda Marcotte dans son article.
C'est du pain béni pour les entreprises d'armes à feu et les Républicains, qui exploitent joyeusement toute cette violence armée pour vendre aux électeurs une histoire qui veut que tout est de la faute des Démocrates et des Noirs, a estimé l'auteur.