Dernière mise à jour à 08h53 le 21/06
Environ 80.000 personnes ont participé lundi à Bruxelles à une manifestation réclamant une amélioration du pouvoir d'achat, a indiqué la Fédération générale du travail de Belgique (FGTB).
Organisée par un front commun de trois syndicats des travailleurs dont la Confédération des syndicats chrétiens (CSC), la Centrale générale des syndicats libéraux de Belgique (CGSLB) et la FGTB, cette manifestation dénonce avant tout la loi stricte sur les normes salariales de 1996, qui bloque les négociations sur les salaires et réclame une amélioration du pouvoir d'achat, autrement dit une augmentation de salaire.
Alors que les prix de l'énergie, du carburant, du loyer ainsi que des produits alimentaires sont en constante augmentation, sauf les salaires, les syndicats ont plaidé pour une modification de la loi sur la norme salariale.
Le Premier ministre belge Alexander De Croo, qui s'était exprimé la veille de la manifestation à VTM Nieuws, a appelé à ne pas ajouter de l'agitation à une situation qui est déjà très instable. Selon lui, le gouvernement belge a déjà beaucoup œuvré pour protéger le pouvoir d'achat.
Le gouvernement a décidé de prolonger les mesures de soutien, telles que le taux réduit de TVA sur le gaz et l'électricité et la réduction des accises à la pompe, au moins jusqu'à la fin de l'année, a noté le chef du gouvernement.
Cette manifestation nationale syndicale a causé plusieurs perturbations dans les réseaux de transport en commun (métro, tram et bus) dans le nord et le sud de la Belgique. A Bruxelles, seule la ligne 1 de métro était en fonction, ainsi que sept sur les 17 lignes de tram et une quinzaine de lignes de bus, mais avec une fréquence réduite. A l'aéroport de Bruxelles-Zaventem, tous les vols au départ avaient été annulés et ceux à l'arrivée ont aussi été perturbés.