Dernière mise à jour à 09h19 le 22/06
1/3Photo prise le 1er janvier 2022 du siège de la Banque centrale européenne (BCE) illuminé pour marquer le 20e anniversaire des billets et pièces en euro, à Francfort, en Allemagne. (Xinhua/Lu Yang)
2/3Un homme s'asseoit devant un snack-bar de Msida, à Malte, le 29 avril 2022. (Xinhua/Chen Wenxian)
3/3Photo prise le 1er juin 2022 d'une sculpture de l'euro à Francfort, en Allemagne. (Xinhua/Lu Yang)
L'inflation des produits alimentaires dans la zone euro devrait rester élevée en raison de la crise russo-ukrainienne et de la flambée des prix mondiaux des matières premières, a estimé la Banque centrale européenne (BCE) dans son Bulletin économique mensuel publié mardi.
Les fortes répercussions de la crise sur la zone euro s'expliquent par "son impact direct sur la capacité de production et d'exportation en Ukraine et par les restrictions commerciales et l'incertitude accrue en Ukraine, en Russie et en Biélorussie", indique le bulletin.
La BCE s'est par ailleurs dite préoccupée par le fait que l'accès à certains produits alimentaires, tels que le maïs, les graines oléagineuses, le blé et le sucre, que les pays de la zone euro importent principalement des régions touchées par la crise, en particulier de l'Ukraine, est et sera négativement affecté sur un plus long terme.
De plus, a souligné la banque, la zone euro "importe plus d'un quart de ses engrais de la région touchée, qui sont difficiles à remplacer par d'autres sources".
"Les différences d'inflation des prix des produits alimentaires selon l'IPCH (indice harmonisé des prix à la consommation) entre les pays de la zone euro pourraient encore s'élargir à l'avenir", car les petites économies ouvertes sont plus exposées aux fluctuations des marchés internationaux des matières premières, souligne le bulletin.