Dernière mise à jour à 09h11 le 04/08
Les partis politiques de divers pays ont fermement condamné mercredi la visite de la Présidente de la Chambre des représentants américaine Nancy Pelosi dans la région de Taiwan de la Chine, affirmant que cette visite violait gravement la souveraineté et l'intégrité territoriale de la Chine et sabotait la paix e la stabilité dans le détroit de Taiwan.
Par le biais de messages envoyés de diverses manières au Département international du Comité central du Parti communiste chinois, les partis politiques ont également réitéré leur adhésion au principe d'une seule Chine, et ont exhorté la partie américaine à cesser immédiatement de s'ingérer dans les affaires intérieures de la Chine.
Ivan Melnikov, premier vice-président du Comité central du Parti communiste de la Fédération de Russie (PCFR) et premier vice-président de la Douma d'Etat russe, la chambre basse du parlement russe, a déclaré que la visite de Mme Pelosi dans la région de Taiwan était une provocation ouverte contre la Chine, allait à l'encontre des consensus atteints par les gouvernements chinois et américain, et constituait un nouvel exemple de la manière dont la partie américaine sabote la stabilité mondiale.
M. Melnikov a affirmé que le PCFR soutenait fermement les efforts du peuple chinois pour sauvegarder sa souveraineté nationale et son intégrité territoriale.
Le secrétariat du parti pakistanais Mazdoor Kisan a quant à lui publié une déclaration exprimant sa vive inquiétude quant à la visite de Mme Pelosi dans la région de Taiwan, affirmant que l'ingérence des Etats-Unis dans les affaires intérieures de la Chine était inacceptable. Il a également appelé la partie américaine à respecter les trois communiqués conjoints sino-américains et à respecter les efforts de la Chine pour réaliser sa réunification nationale.
Le parti cambodgien Funcinpec a déclaré qu'il était impossible pour quiconque et pour quelque force que ce soit de s'opposer à la tendance historique à la réunification nationale de la Chine. Le parti a réitéré son adhésion au principe d'une seule Chine et son ferme soutien aux efforts de la Chine pour sauvegarder sa souveraineté nationale et son intégrité territoriale.
Le Parti communiste égyptien a indiqué qu'il condamnait fermement la visite de Mme Pelosi dans la région de Taiwan de la Chine, soutenait pleinement le principe d'une seule Chine, et estimait que le Parti communiste chinois possédait la sagesse et les capacités nécessaires pour sortir vainqueur de cette crise et déjouer les conspirations insidieuses de la partie américaine.
La visite de Mme Pelosi dans la région de Taiwan contrevient au principe d'une seule Chine. Elle constitue une provocation qui porte atteinte à la souveraineté nationale et à l'intégrité territoriale de la Chine, et représente une menace sérieuse pour la sécurité et la stabilité régionales, a déclaré Ahmed Majdalani, secrétaire général du Front de lutte populaire palestinien, qui a également exprimé sa ferme opposition à l'ingérence d'autres pays dans les affaires intérieures de la Chine.
La décision de Mme Pelosi est une provocation américaine contre la Chine, et tous les pays progressistes du monde devraient la condamner, a affirmé Tendai Chirau, membre du Bureau politique de l'Union nationale africaine du Zimbabwe-Front patriotique (ZANU-PF) et secrétaire adjoint à la sécurité. Il a noté que le ZANU-PF adhérait au principe d'une seule Chine et soutenait les mesures prises par la partie chinoise pour sauvegarder sa souveraineté nationale et son intégrité territoriale.
Masonwabe Sokoyi, second secrétaire adjoint du Parti communiste sud-africain (SACP) dans la province du Cap occidental, a déclaré que le fait que Mme Pelosi avait insisté pour effectuer cette visite dans la région chinoise de Taiwan était un acte injuste, qui enfreignait la Charte des Nations Unies et les résolutions pertinentes de l'ONU.
Les forces progressistes du monde entier, dont le SACP, considèrent la Chine comme un exemple pour divers pays, et soutiennent fermement la politique d'une seule Chine, a ajouté M. Sokoyi.
Luciana Santos, présidente du Parti communiste du Brésil, a déclaré que la visite de Mme Pelosi à Taiwan constituait une violation flagrante des engagements pris par la partie américaine dans les trois communiqués conjoints Chine-Etats-Unis.
Taiwan fait inséparablement partie de la Chine depuis l'Antiquité, a-t-elle ajouté, exprimant sa ferme opposition à la menace que les Etats-Unis font peser sur la paix mondiale.
Victor Gorodeki Kot, secrétaire général du Parti communiste argentin, a déclaré que la visite de Mme Pelosi à Taiwan était une grave provocation, qui violait de manière flagrante la Résolution 2758 de l'ONU et les engagement du communiqué conjoint sur l'établissement de relations diplomatiques entre la République populaire de Chine et les Etats-Unis d'Amérique.
Le Parti communiste argentin appelle les gouvernements et les peuples de tous les pays, ainsi que les partis politiques, les syndicats et les organisations gouvernementales d'Argentine, à dénoncer les actions des Etats-Unis, a indiqué M. Kot.
Le Parti des travailleurs de Hongrie a déclaré que la visite de Mme Pelosi à Taiwan aurait de graves conséquences. Taiwan fait partie de la Chine, et la reconnaissance du principe d'une seule Chine est un élément important de la sauvegarde de la paix mondiale.
Jose Luis Centella, président du Parti communiste espagnol, a déclaré que la visite de Mme Pelosi à Taiwan était une provocation claire, et montrait que les Etats-Unis avaient l'intention de placer leur volonté au-dessus du droit international et des Nations Unies, ce qui est très dangereux pour le monde entier.
Patrik Koebele, président du Parti communiste allemand, a affirmé que le seul but de la visite de Mme Pelosi à Taiwan était de provoquer la Chine. Le monde entier, y compris les Etats-Unis, sait et reconnaît clairement qu'il n'y a qu'une seule Chine, a-t-il noté.
Plus de 60 partis politiques dans plus de 40 pays ont également exprimé leur ferme opposition à la visite de Mme Pelosi à la région chinoise de Taiwan, dont notamment le Parti des travailleurs de Corée, le Parti de la volonté civile/Parti vert de Mongolie, le Parti communiste du Bangladesh (marxiste-léniniste), le Mouvement du peuple de Tunisie, le Parti communiste du Liban, le Parti communiste du Swaziland, le parti AVANA de Madagascar, le Parti communiste du Chili, le Parti communiste du Portugal et le parti français Solidarité et progrès.