Dernière mise à jour à 09h09 le 22/09
La Fashion Week de Londres, qui s'est achevée le mardi 20 septembre, témoigne d'une représentation et d'une diversité sans précédent de nouveaux créateurs et mannequins sur les podiums présentant leurs collections printemps/été 2023.
En marge de cet événement important, le directeur du Condé Nast College of Fashion & Design, Nick Isles, a insisté qu'il souhaitait mieux promouvoir la diversité et l'inclusion dans le secteur.
"Nous cherchons à nous développer à l'échelle mondiale. L'Asie a été l'une des grandes zones de croissance dans le passé et le sera à l'avenir", a déclaré Nick Isles à Xinhua. "Nous attirons de nombreux étudiants d'Indonésie, de Malaisie, de Chine et d'ailleurs".
Selon lui, l'établissement d'enseignement londonien entend intensifier encore plus ses efforts en Chine pour nouer des partenariats avec des universités et des écoles chinoises.
"Nous avons déjà eu plus de 2.000 étudiants de plus de 50 pays différents. Nous touchons des gens partout dans le monde, et c'est une priorité absolue. La croissance viendra à la fois en termes de nationalités d'étudiants et de nombre d'étudiants, mais aussi dans les types de gamme de cours que nous proposons, à la fois en ligne et sur le campus", a expliqué M. Isles.
Le collège a ouvert ses portes en 2013 et offre aux étudiants une formation pour une carrière dans les industries de la mode, des médias et du style de vie de luxe.
"La Fashion Week de Londres embrasse la diversité et l'inclusion. Si nous revenons une décennie en arrière, combien y avait-il de créateurs asiatiques ? Maintenant, vous pouvez en nommer quelques-unes, Claudia Wang, Susan Fang et bien d'autres", a souligné M. Isles.
CHANGER LE JEU DE LA MODE
La designer chinoise Ruirui Deng, qui a été diplômée de la célèbre Central Saint Martins de Londres et a présenté sa toute première collection à la Fashion Week de Londres, a déclaré : "Pour moi, le plus important est de combiner les deux cultures", à savoir la culture orientale et la culture occidentale.
De son côté, la créatrice irlando-chinoise Simone Rocha, âgée de 36 ans, qui a fait ses débuts à la Fashion Week de Londres en septembre 2010 et a déjà collaboré avec plusieurs marques internationalement connues, a affirmé qu'elle voulait repousser les limites avec sa nouvelle collection.
"Je suis vraiment intéressée par la féminité et la masculinité. Et je pense que cela peut prendre différentes formes, tailles et cultures. C'est vraiment agréable de pouvoir projeter cela en partageant les collections de manière très naturelle", a-t-elle ajouté.
"Avant la pandémie, nous prévoyions de nous développer en Chine. Alors j'espère que nous continuerons à le faire maintenant", a indiqué Simone Rocha, dans les coulisses après son défilé dans l'historique Old Bailey du centre de Londres, également connu sous le nom de Cour pénale centrale d'Angleterre et du Pays de Galles.
La Fashion Week de Londres s'est déroulée dans un format numérique et physique. Organisée par le British Fashion Council (BFC), elle a lieu chaque année en février et en septembre et fait partie des "Big Four" des Semaines de la mode aux côtés de celles de New York, de Milan et de Paris.