Dernière mise à jour à 09h45 le 08/10
L'Organisation iranienne de médecine légale a confirmé vendredi dans rapport que la mort de la jeune Mahsa Amini, âgée de 22 ans, n'était pas le résultat de coups présumés à la tête ou à des organes vitaux, a annoncé l'agence de presse semi-officielle Tasnim.
Dans sa déclaration finale sur la mort de Mahsa Amini, l'organisation médico-légale a indiqué que cette conclusion avait été tirée après l'examen des scanners du cerveau et des poumons de la jeune femme ainsi que de sa dépouille, et sur la base des résultats de son autopsie et de ses tests pathologiques.
Mahsa Amini est décédée des suites d'une réanimation cardiopulmonaire inefficace dans les premières minutes, qui a provoqué une grave hypoxie cérébrale, selon le rapport, ajoutant qu'elle avait été déclarée décédée le 16 septembre à l'hôpital Kasra de Téhéran après une défaillance de plusieurs organes malgré tous les efforts pour la sauver.
L'organisation médico-légale a enfin précisé que la jeune femme avait précédemment subi une opération de craniopharyngiome à l'hôpital Milad de Téhéran en 2010 pour retirer une tumeur au cerveau.
Des manifestations contre la mort de Mahsa Amini ont éclaté à travers le pays, d'abord dans sa province natale du Kurdistan iranien avant de s'étendre à plusieurs autres villes, dont la capitale Téhéran.