Dernière mise à jour à 09h10 le 20/02
Un porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a condamné dimanche une frappe de missile israélienne lancée plus tôt dans la journée sur la capitale syrienne Damas.
Dans un communiqué publié sur le site internet du ministère, Nasser Kanaani a déclaré que la poursuite des attaques d'Israël prouvait que l'Etat hébreu cherche à aggraver les souffrances du peuple syrien, alors que celui-ci est toujours confronté aux conséquences des séismes meurtriers et destructeurs survenus au début du mois.
M. Kanaani a dénoncé le silence "honteux" des pays occidentaux face aux fréquentes "violations de la souveraineté et de l'intégrité territoriale de la Syrie" perpétrées par Israël. Il a appelé la communauté internationale et les organisations compétentes, en particulier le Conseil de sécurité des Nations Unies, à réagir "immédiatement, sérieusement et efficacement" aux "agressions" israéliennes contre un Etat membre des Nations Unies.
Au moins cinq personnes ont été tuées, dont un soldat, et 15 autres blessées dimanche matin après la frappe d'un missile israélien sur Damas, a indiqué l'armée syrienne dans un communiqué.
Lancée depuis le plateau du Golan occupé, la frappe a ciblé plusieurs sites militaires de Damas, y compris le quartier résidentiel de Kafar Sousah, d'après le communiqué de l'armée.
Selon l'armée syrienne, de nombreux blessés sont dans un état critique et beaucoup de logements ont été endommagés à Damas et dans les environs de la capitale.
Les autorités israéliennes n'ont pas commenté cette attaque.
Cette nouvelle attaque survient alors que la Syrie ne s'est pas encore remise des tremblements de terre dévastateurs du 6 février qui avaient frappé le nord du pays et tué des milliers de personnes.