Dernière mise à jour à 08h58 le 04/09
Le ministre iranien des Affaires étrangères Hossein Amir-Abdollahian a rencontré dimanche son homologue turc Hakan Fidan pour discuter de la mise en œuvre des accords bilatéraux et des moyens à leur disposition pour renforcer la coopération entre les deux pays.
Lors d'une conférence de presse conjointe, M. Amir-Abdollahian a déclaré que les deux pays s'étaient fixé pour but d'atteindre un volume annuel d'échanges commerciaux de 30 milliards d'euros (32,33 milliards de dollars américains), et étaient déjà arrivés à mi-chemin de cet objectif, a rapporté l'agence de presse officielle iranienne IRNA.
L'entretien a porté sur la mise en œuvre des accords bilatéraux signés entre l'Iran et la Turquie lors de la visite du président turc Tayyip Tayyip Erdogan à Téhéran en juillet 2022, a déclaré le chef de la diplomatie iranienne.
M. Amir-Abdollahian a appelé à une coopération accrue entre l'Iran et la Turquie dans le domaine consulaire afin de faciliter la circulation de leurs citoyens entre les deux pays.
Les deux ministres se sont également engagés à prendre des mesures plus actives pour empêcher la propagation de l'islamophobie et des profanation du Coran, le livre sacré islamique, selon M. Amir-Abdollahian.
L'Iran et la Turquie ont convenu d'organiser une réunion trilatérale avec l'Arabie saoudite afin de discuter des moyens d'accroître la coopération économique entre les trois pays, a-t-il ajouté.
Le ministre turc des Affaires étrangères a pour sa part déclaré que son homologue iranien et lui avaient discuté de la visite prévue du président iranien en Turquie dans les prochains jours, selon l'agence de presse des étudiants iraniens.
M. Fidan a indiqué qu'Ankara se félicitait de la normalisation des relations entre Téhéran et Riyad, et a décrit la Turquie, l'Iran et l'Arabie saoudite comme trois grands pays responsables, dont les relations amicales sont essentielles à la stabilité régionale.
Il a déclaré que les deux parties avaient également discuté du maintien de la sécurité le long de leur frontière commune, de la lutte contre le terrorisme et de l'élargissement de leur coopération commerciale, économique et énergétique.