Après les oiseaux, l'industrie aéronautique s'inspire du plus ancien prédateur de l'océan, le requin, poisson particulièrement agile et rapide dans l'eau, pour améliorer l'aérodynamisme de leurs aéronefs et ainsi réaliser des économies d'énergie. La compagnie aérienne allemande, Lufthansa, va s'inspirer d'ici peu de la peau du requin pour faire des tests en vol étalés sur deux ans.
Lufthansa a annoncé début février qu'elle allait tester cet été et pour une période de deux ans, deux de ses A340-300, chaque avion étant revêtu d'une couche de vernis ayant les propriétés de la peau de requin, conçue par l'Institut de Fraunhofer concernant les technologies industrielles et matériaux avancés de Brême.
Cette technique vise à reproduire « l'effet riblet » chez le requin pour apporter un plus grand aérodynamisme via une résistance réduite au milieu ambiant qu'il traverse.