FairSearch, qui représente Microsoft, Oracle, Nokia et un certain nombre d'autres opérateurs de moteurs de recherche, a accusé Google d'utiliser son système d'exploitation Android pour « accaparer le marché du mobile et contrôler les données des consommateurs ».
Le groupe souhaite que la Commission européenne agisse rapidement pour empêcher Google de répéter « ses abus sur les PC » sur les mobiles, a déclaré dans un communiqué Thomas Vinje, avocat.
Mais une enquête similaire, lancée par les régulateurs de l'UE en novembre 2010, reste ouverte, et les résultats préliminaires publiés l'an dernier ont révélé que la société avait enfreint le droit européen de quatre façons. La Commission Européenne a confirmé qu'elle avait reçu la plainte de FairSearch au sujet d’Android, mais elle n'a pas voulu faire davantage de commentaires.
Google a indiqué qu'elle continuerait à coopérer avec la Commission Européenne, mais n'a pas voulu faire de commentaires détaillés sur les allégations de FairSearch.
FairSearch a cité des données du secteur montrant que 70% des smartphones livrés à la fin de l'année 2012 tournaient sous Android, et que Google détenait 96% du marché de la publicité liée aux recherches sur mobile.
Le Gouvernement américain a conclu une enquête de deux ans sur Google un peu plus tôt cette année à une décision disant que le moteur de recherche de Google n'a pas violé les lois antitrust américaines.