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Pour la deuxième fois, firme afin de mettre un terme aux accusations d'abus de position dominante, les concurrents de Google sont invités à tester les propositions de la société américaine pour la deuxième fois. La Commission Européenne, qui souhaite connaître l'opinion des plaignants et des autres acteurs de marché concernés par les propositions améliorées de Google, leur a fait parvenir lundi des questionnaires afin qu'ils testent les nouveaux remèdes proposés par le géant de l'internet, soupçonné de biaiser la concurrence sur les marchés de la recherche et de la publicité en ligne.
Les premiers remèdes proposés au printemps par Google n'avaient pas été jugés suffisants par ses concurrents, notamment Microsoft, contraignant Google à revoir sa copie. Si la Commission Européenne semble satisfaite des efforts de Google, ce n'est pas apparemment pas le cas de tous les concurrents du géant américain, qui jugent le délai d'un mois pour commenter et tester les remèdes améliorés trop court, sans compter que certains leur reprochent de n'avoir apparemment apporté aucun changement véritablement significatif
Si les nouvelles propositions améliorées sont jugées satisfaisantes, la Commission les rendra alors contraignantes, sinon, dans le cas contraire, elle enverra une communication des griefs à Google dans les prochains mois, ce qui pourrait se traduire in fine par une amende atteignant au maximum 10% du chiffre d'affaires annuel de l'entreprise.
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