Rien que pour le seul week-end du lancement de la dernière console de Sony, ce sont au total 700.000 consoles ont trouvé preneur en Europe et en Australie. Le lancement dans la douleur de la PlayStation 3 semble aujourd'hui n'être plus qu'un mauvais souvenir : six ans plus tard, Sony peut être satisfait avec sa nouvelle console, qui se vend comme des petits pains en Europe et en Amérique, avec au total 2,1 millions de machines vendues aux consommateurs au 1er décembre.
Fait intéressant, la console a connu un démarrage en fanfare aux Etats-Unis et Royaume-Uni, qui ont un point commun : ils font partie des rares marchés où la Xbox 360 de Microsoft était nettement dominante face à la PlayStation 3. C'est ce qui explique que Sony a concentré ses stocks de PlayStation 4 sur ces deux marchés, afin de prendre de l'avance sur son rival Microsoft, qui est resté assez discret sur les ventes de sa Xbox One, lancée le 22 novembre. La presse britannique avance un chiffre de 140.000 ventes dans le pays, ce qui serait un beau résultat, mais tout de même inférieur de 110 000 unités par rapport à la PlayStation 4.
Mais tout le monde ne se réjouit pas de la stratégie de Sony, et c'est notamment le cas des pays déjà acquis à la marque PlayStation, comme la France. Une partie des précommandes de PlayStation 4 en France n'a ainsi pas pu être honorée le jour de la sortie de la console, faute de stocks suffisants. D'après les principales chaînes de distribution, les PlayStation 4 actuellement commandées par leurs clients ne seront pas livrées avant janvier, voire février. Il leur faudra donc se passer d'elle à Noël…