Peter Salovey, Président de l'Université de Yale, assiste au début des cours de recherche de troisième cycle à l'Université Jiaotong de Shanghai mercredi. Il a reçu un titre de docteur honorifique. Chen Zheng / pour le China Daily. |
L'Université Jiaotong de Shanghai (SJTU) et l'Université de Yale viennent de créer un centre commun de recherches mercredi à Shanghai ; il sera axé sur ce qu'on appelle la médecine translationnelle, afin d'améliorer la santé des hommes.
La médecine (ou science) translationnelle est une discipline en progression de plus en plus rapide dans les domaines de la biomédecine et de la santé publique. Elle vise à accélérer la découverte de nouveaux outils de diagnostic et de traitements en utilisant une approche multidisciplinaire hautement collaborative, dite « du laboratoire au chevet du malade ».
Elle traite également de la médecine personnalisée, c'est-à-dire des solutions médicales basées sur les conditions spécifiques du patient.
Le centre commun SJTU-Yale a pour ambition d'être à la pointe dans le monde dans les recherches en médecine translationnelle, la recherche de percées dans le cancer, les maladies cardiovasculaires et les maladies métaboliques, en traduisant les résultats de laboratoire en outils de diagnostic, médicaments, procédures, politiques et éducation.
« Pour un pays avec une population de 1,3 milliard d'habitants, comment améliorer efficacement la santé publique est un gros problème », a déclaré Zhang Jie, président de la SJTU. « C'est la mission principale du centre commun ».
« La médecine personnalisée a un grand potentiel pour aider à améliorer les résultats, et nous devons accélérer les progrès dans ce domaine ».
La tâche immédiate du centre est de créer un organisme de recherche pour les statistiques biologiques, qui sont un pilier de la médecine translationnelle.
La SJTU est l'établissement n° 1 en Chine pour la médecine clinique. L'université possède une riche base de données basée sur ses 14 hôpitaux affiliés. En 2013, ces hôpitaux ont reçu plus de 26 millions de patients externes et en ont hospitalisés 680 000. Ils ont procédé à près de 500 000 opérations.