Jiang Yifan |
Un membre du Bureau d'administration des affaires urbaines, ou « chengguan », dans l'est de la Chine a commencé à porter des Google Glass dans le but de montrer au public que ces agents ne méritent pas leur réputation.
Jiang Yifan, un agent du Bureau d'administration des affaires urbaines de Changzhou, dans la province du Jiangsu, va utiliser l'ordinateur intégré dans les lunettes pour enregistrer les confrontations.
Les chengguan ont une très mauvaise réputation en Chine et sont souvent accusés de brutalité envers les vendeurs et les squatters lorsqu'ils appliquent les lois de gestion urbaine.
« Les vidéos prises de la scène sont la meilleure preuve », a déclaré Jiang Yifan, qui a posté hier une photo de lui-même portant l'appareil sur Weibo.
Jiang a indiqué que lui et ses collègues sont déjà équipés de caméras vidéo, qu'ils emmènent quand ils risquent de faire face à des conflits, par exemple, en cas de démolition de structures construites illégalement, a rapporté le Yangtze Evening News.
Mais, parfois, porter une caméra vidéo peut déclencher la colère dans une situation déjà tendue, tandis que le casque Google Glass est moins intrusif, d'après Jiang.
Les commandes vocales permettent aux utilisateurs des Google Glass de prendre des photos et des vidéos mains libres.
« C'est mieux avec les Google Glass. Mes mains sont libres et elles peuvent enregistrer ce que je vois », a expliqué Jiang.
Jiang a acheté ses Google Glass en ligne au début du mois pour près de 10 000 yuans (1 606 dollars).
L'ordinateur portable connecté à Internet n'est pas encore disponible dans les boutiques de la partie continentale de la Chine.
Ce mois-ci, un homme de 68 ans est décédé après une altercation avec des chenguan temporaires à Fuzhou, dans la province du Fujian, dans le sud-est de la Chine.
L'homme aurait été roué de coups et frappé à mort par des chengguan alors qu'il faisait des courses au marché, après qu'il les ait accusés de punir trop lourdement les étals illégaux.