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Les diplômés en enseignement du chinois sont confrontés à de sombres perspectives d'emploi

( le Quotidien du Peuple en ligne )

13.05.2014 à 15h32

Osei Boateng, un étudiant ghanéen qui apprend le chinois à l'Université du Jiangsu, montre des masques de l'opéra de Pékin lors d'une visite d'un théâtre de communauté à Zhenjiang, dans la Province du Jiangsu, en mars. Shi Yu Cheng / pour le China Daily.

À la fin du mois d'avril, Li Guo est revenue dans la capitale chinoise après avoir passé un an comme volontaire à enseigner le chinois au Pérou.

Cette étudiante en Master âgée de 26 ans de l'Université des Langues et Cultures de Beijing sera diplômée en juillet prochain.

Mais Melle Li, qui est en septième année de spécialité de l'enseignement du chinois à des locuteurs d'autres langues (Teaching Chinese to Speakers of Other Languages, TCSOL), n'a pas encore trouvé d'emploi à temps plein.

« Aucune des filles vivant au même étage de dortoir que moi, toutes spécialisées en TCSOL, n'a trouvé un poste d'enseignant jusqu'à présent », dit-elle.

« La plupart d'entre elles signent des contrats de travail qui ne sont pas étroitement liés à leur spécialité ».

L'Université des Langues et Cultures de Beijing fut parmi les quatre premières universités approuvées par le Ministère de l'Éducation en 1985 pour proposer le programme TCSOL, anciennement connu sous le nom de programme d'enseignement du chinois langue étrangère.

342 universités offrent ce programme. À la fin de 2012, il y avait 63 933 étudiants spécialisés dans cette discipline.

Shi Jia Wei, ancien directeur du département TCSOL de l'université et professeur dans cette discipline, a déclaré que parmi les étudiants diplômés de premier cycle en TCSOL des trois dernières années, moins de 10% d'entre eux ont décroché un emploi étroitement liés à leur spécialité. Plus de 40% d'entre eux continuent leurs études pour décrocher un master.

« Cette spécialité a longtemps été populaire chez les étudiants en arts libéraux et attire des candidats remarquables », dit-elle. « Mais nous avons des problèmes pour que les étudiants trouvent de bons emplois, en particulier les étudiants de premier cycle ».

Selon Mme Shi, il y a deux raisons qui font que les étudiants en TCSOL ont du mal à décrocher un emploi après l'obtention de leur diplôme.

« D'abord, l'objectif principal est de former des enseignants chinois pour les étudiants étrangers. Pourtant, il est extrêmement difficile d'obtenir un poste d'enseignant dans une université. Maintenant, la plupart des universités exigent un doctorat. Deuxièmement, de nombreux étudiants qui cherchent maintenant à travailler à l'étranger ne peuvent pas le faire en raison de problèmes de visa et aussi parce qu'ils n'ont pas de diplômes d'enseignement adéquats dans d'autres pays ».

Mme Shi a été inscrite au programme TCSOL de l'Université des Langues et Cultures de Beijing au milieu des années 1990, et Melle Li a suivi sa spécialité à l'Université de Zhengzhou dans la Province du Henan en 2007. Elles avaient des notions similaires de leur spécialité quand elles s'y sont engagées, comme le double accent mis sur l'anglais et chinois.

Mais la situation a changé, a dit Mme Shi. Alors que dans le passé les adultes anglophones composaient la plupart des étrangers qui étudiaient le chinois, aujourd'hui, il y a de plus en plus d'enfants. Cela signifie qu'un ensemble différent de compétences pédagogiques est nécessaire. Les étrangers qui apprennent le chinois viennent également de divers milieux, y compris des non-anglophones.

Lors d'un séminaire sur l'amélioration des cours pour le programme TCSOL en octobre 2013, Zhou Shangzhi, de l'École d'Education de l'Université des Etudes Internationales de Shanghai, a déclaré que les cours devraient se concentrer davantage sur d'autres langues que l'anglais et ne pas proposer seulement des cours en chinois et en anglais.

Décrocher un poste d'enseignant dans une université étrangère étant difficile, certains étudiants de TCSOL sont toujours désireux de devenir des enseignants de chinois dans des écoles de langues privées. Beaucoup d'entre eux se rendent également compte que les écoles préfèrent une expérience de l'enseignement à un diplôme de Master.

Ged Scheuber, Directeur général de Culture Yard, une école de langues privée de Beijing, recrute des enseignants chinois depuis plus d'un an.

« Presque tous les enseignants que nous avons recrutés jusqu'à présent possèdent un Master dans leur spécialité », a-t-il dit. « Pourtant, cela ne signifie pas nécessairement qu'ils sont qualifiés pour le poste. Nous insistons sur la façon dont les enseignants sont en mesure de donner aux étudiants la confiance nécessaire pour parler. Les enseignants ayant une bonne expérience peuvent identifier les domaines que les apprenants étrangers peuvent trouver déroutants ».

En outre, certains étudiants et expatriés en Chine étrangers s'appuient encore fortement sur une démarche autodidacte pour améliorer leur chinois.

Magdalena Lowczynska, 31 ans, une étudiante polonaise qui apprend le chinois à l'École d'Education et d'Echanges Internationaux de l'Université du Shanxi, a ainsi déclaré que l'apprentissage d'une langue consiste plus à l'utiliser dans de véritables conversations de la vie courante qu'a mémoriser du vocabulaire et de la grammaire.

Pour aider davantage d'étudiants du programme à obtenir la possibilité de travailler à l'étranger, l'Université Normale de la Chine de l'Est a également lancé un programme de coopération il ya deux ans avec des universités américaines, par le biais duquel les étudiants chinois seront en mesure d'obtenir un diplôme d'enseignement local. Cela permettra à ces étudiants de devenir des enseignants de chinois aux États-Unis.

Shi Jia Wei, ancien directeur du programme de TCSOL à L'Université des Langues et Cultures de Beijing, a précisé que l'université travaille également sur des programmes similaires aux États-Unis.

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