Boston a rejoint la course à la candidature aux Jeux olympiques 2024, affirmant instantanément son étiquette de favoris alors que les États-Unis chercher à accueillir leurs premiers Jeux d'été depuis 1996. Ce n’est pas tant ce que la ville offre qui lui donne un avantage au début de cette course de deux ans, mais plutôt le moment de sa candidature et l'amélioration des liens entre les dirigeants du Comité olympique américain (USOC) et le Comité international olympique.
L’Allemagne devrait proposer soit Hambourg ou Berlin tandis que Rome a également confirmé qu'elle fera campagne pour le plus grand événement sportif du monde avec une décision prévue pour 2017. Mais Boston semble être la ville à battre car elle cherche à ramener les Jeux aux États-Unis quelque 28 ans depuis les Jeux d'Atlanta de 1996, tandis que le président du CIO Thomas Bach qualifiait cette décision de candidature forte.
« La candidature de Boston sera forte. Les Bostoniens sont bien connus pour leur enthousiasme pour le sport et la ville a un grand héritage en matière de sport, de science et d'éducation », a ajouté M. Bach. « Elle a aussi un grand potentiel, celui de pouvoir s’appuyer sur la force des athlètes de l'équipe olympique américaine –les athlètes américains ont une réputation dans le monde entier et seront un énorme atout pour cette candidature ».
Boston est la première ville américaine à se porter candidate après des tentatives infructueuses de New York en 2005 pour les Jeux de 2012 et de Chicago en 2009 pour les Jeux olympiques de 2016. Lorsque Chicago a été spectaculairement éliminé au premier tour de scrutin pour les Jeux olympiques de 2016, ce fut l'aboutissement d'un affrontement entre le CIO et l'USOC qui couvait sur plusieurs fronts depuis des années.
Boston, comme la plupart des villes candidates actuelles pour les Jeux Olympiques, devra gagner un large soutien du public pour un projet considéré par les critiques comme trop coûteux et trop grand pour n’importe quelle ville et avec de graves répercussions financières, sociales et environnementales bien après que les Jeux soient finis. Avec d’autres villes qui devraient se joindre à la mêlée jusqu'à la date limite de septembre -y compris éventuellement Doha, Dubaï, Paris, Istanbul, Budapest ainsi que d'une offre africaine, la concurrence sera rude pour Boston, mais elle semble au moins être bien partie.