Dernière mise à jour à 16h49 le 25/02
Le 17 février 2016, présence de plusieurs skieurs tibétains au Wanlong Ski Resort à Chongli, la province du Hebei, lors de la Coupe nationale de ski. |
Le projet d’une station de ski à Lhassa, la capitale de la région autonome du Tibet, est inclus dans le cadre du 13ème plan quinquennal du pays (2016-2020).
Entouré par des glaciers et montagnes enneigées, le Tibet dispose d’avantages naturels pour développer plusieurs activités et sports d’hiver.
La région chinoise compte cinq sommets qui culminent à plus de 8000 m, 70 sommets dépassant les 7 000 m, et pas moins de 1000 sommets à plus de 6000 m.
"Avec une altitude moyenne de 4 500 mètres d'altitude, cette région unique jouit d’une grande richesse en ressources naturelles uniques pour les compétitions à l’air libre", a déclaré NyimaTsering, directeur adjoint du bureau local des sports.
Né au Tibet dans l'est de la préfecture de Qamdo, Nyima,47 ans, s’efforce depuis plus de 15 ans à perfectionner la pratique des disciplines alpines, visant à faire de la région un centre d'alpinisme himalayen et un paradis pour les sports de plein air et d’extérieur.
Directeur de l’école de ski du Tibet et guide alpinisme, l’homme a déjà grimpé trois fois le plus haut sommet du Qomolangma - le mont Everest.
"Comme la Chine au pied de la montagne, la région du Tibet a également un long chemin à parcourir", a souligné Nyima, ajoutant qu'il espérait "voir des visages tibétains" lors des Jeux olympiques d'hiver en 2022."
Un contrat a été signé entre les bureaux des sports du Tibet et de la province du Heilongjiang dans le but de former les talents locaux.
L’entraîneur Azhaa croit fort aux potentiels des Tibétains dans le domaine sportif.
Citant l'exemple de Dorje, l’un des quatre skieurs tibétains ayant participé à la récente Coupe de ski Sohu 2016 et qui s’est classé huitième dans l'épreuve masculine.
"Ces quatre athlètes s’entraînent seulement depuis 3 mois, et ils ont fait du bon travail. Il faudra compter sur eux à l'avenir", a-t-il confié.