Quelle est la signification de la « brindille de saule » vue lors de la cérémonie de clôture des JO d'hiver de Beijing ?

Le soir du 20 février, la cérémonie de clôture des Jeux olympiques d'hiver de Beijing s'est déroulée au Stade national, également connu sous le nom de « Nid d'Oiseau ». Pendant la section « Moment de souvenir », les artistes se sont rassemblés avec des saules lumineux sur la musique de « Faisons nos adieux ». L'expression poétique chinoise unique consistant à « faire nos adieux avec une brindille de saule » a été très appréciée par les internautes. Dans la Chine ancienne, lorsque des amis et des parents se séparaient, les personnes qui faisaient leurs adieux pliaient toujours une brindille de saule pour la donner aux voyageurs. Et quand leurs parents et amis leur manquaient, ils pliaient également une brindille de saule pour leur envoyer de l'amour.

Le moment du souvenir et l'extinction de la flamme sacrée sont deux éléments prescrits pour la cérémonie de clôture des Jeux olympiques. Lors des Jeux olympiques de 2016 à Rio de Janeiro, au Brésil, les funérailles ont fait leur entrée sur la scène olympique pour la première fois sous la forme du souvenir des défunts. Les Jeux olympiques d'hiver de PyeongChang, en Corée du Sud, et ceux de Tokyo, au Japon, ont également donné lieu à des commémorations.

Mais de l'avis de Zhang Yimou, le réalisateur en chef des cérémonies d'ouverture et de clôture des Jeux olympiques d'hiver de Beijing, la vision chinoise de la vie et de la mort est différente de celle de nombreux autres pays. « Nous avons un optimisme chinois à l'égard de la mort et de la vie. Les Chinois disent souvent la même chose à propos des défunts : va bien jusqu'au bout. C'est notre vision de la vie. Si nous nous souvenons des défunts et leur rendons hommage, nous séchons souvent nos larmes et vivons bien », a-t-il dit.

Zhang Yimou et son équipe ont donc décidé de représenter l'image de « faire nos adieux avec une brindille de saule » lors de la cérémonie de clôture des Jeux olympiques d'hiver de Beijing. Le réalisateur a expliqué que « nous avons surtout tourné la lumière en vert pour signifier la vie, l'espoir et la croissance. Nous n'avons pas eu beaucoup de tristesse, mais plutôt un profond souvenir ». Car lorsque l'hiver se transforme en printemps et que le printemps revient sur la terre, les morts reposent en paix et les vivants vivent bien.