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Deux Kenyans ouvrent une nouvelle voie pour populariser les arts martiaux chinois

le Quotidien du Peuple en ligne | 10.05.2023 16h44
  • Deux Kenyans ouvrent une nouvelle voie pour populariser les arts martiaux chinois

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    5/6 (Li Yahui / Xinhua)

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Bien que le kung fu gagne rapidement en popularité au Kenya, le parcours est encore difficile pour Ngaruiya Njonge et Charles Otieno, deux Kényans passionnés par les arts martiaux chinois. Malgré les difficultés, ils sont optimistes et pensent qu'un jour le Kenya aura un « temple Shaolin ».

Charles Otieno, qui s'est entraîné pendant cinq ans au temple de Shaolin, dans la province du Henan (centre de la Chine), s'est spécialisé dans le kung fu traditionnel de Shaolin, en mettant l'accent sur la théorie et les applications d'autodéfense, tandis que Ngaruiya Njonge s'est concentré sur la représentation du kung fu moderne.

Captivés par le kung fu, Charles Otieno est né dans le comté de Siaya au Kenya, et a grandi dans le nord-est de Nairobi. Il a même abandonné ses études pour se consacrer aux arts martiaux et s'est rendu au temple de Shaolin en Chine, avec le soutien total de son père. Cependant, le père de Charles est décédé en 2005. Peu de temps après, il a aussi perdu sa mère. L'un des maîtres du temple, Jiu Wang, est devenu son tuteur, mais il est également décédé d'une dépression en 2008. Charles Otieno n'a pas eu d'autre choix que de quitter la Chine pour la Tanzanie, où il s'est entraîné au kung fu pendant plusieurs années avant de se rendre en Zambie pour travailler. Invité par la République démocratique du Congo, il a aussi donné des cours de kung fu aux enfants pendant un certain temps. L'année dernière, il est retourné au Kenya afin d'être un jour reconnu comme un maître de kung fu.

Ngaruiya Njonge a quant à lui grandi dans le village de Kangoya, à Kiambu. Il a commencé à étudier le kung fu par l'intermédiaire d'un enseignant de l'école primaire qui s'était entraîné aux arts martiaux en Chine. Après cinq ans d'entraînement, Ngaruiya Njong a quitté son emploi pour se consacrer à l'entraînement au kung fu des enfants dès l'âge de quatre ans. Au bout d'un certain temps, Il a reçu une centaine d'élèves, dont les frais de scolarité par personne coûtaient 7 dollars par mois. Chaque week-end, il entraîne au moins 40 enfants sur la place de communauté de Kiambu. Dans le cadre de la prévention de l'alcoolisme, il forme également gratuitement des jeunes.

Actuellement, Ngaruiya Njonge est le président de la Fédération kényane de Kung Fu Wushu, une organisation fédérale unissant huit clubs de kung fu basés à Nairobi et à Kiambu. La Fédération organise des tournois sponsorisés par l'ambassade de Chine au Kenya pendant les vacances scolaires, tandis que le comté sponsorise les gagnants qui participent aux compétitions à l'extérieur du pays.

En partenariat avec le comté de Kiambu, Ngaruiya a créé des clubs de kung fu dans 23 écoles primaires publiques du comté, où il apprend le kung fu à environ 4 000 élèves. Il prévoit de porter ce nombre à 10 000 dans les cinq prochaines années.

« Ils apprennent des techniques d'autodéfense », a expliqué Ngaruiya Njonge. « Le kung fu présente de nombreux avantages pour la santé, même pour les adultes, notamment la stabilité mentale et émotionnelle, l'amélioration de la force et de la souplesse, et la condition de l'ensemble du corps », a-t-il ajouté.

Ngaruiya Njonge est impatient de créer une école de kung fu similaire à celle du temple de Shaolin. Dans le même temps, il a appelé les gouvernements chinois et kenyan à envisager de parrainer des maîtres de kung fu kényans pour s'entraîner en Chine.

Wang Shangxue, directeur de l'Institut Confucius de l'Université de Nairobi, a expliqué que le kung fu a été adopté par les jeunes Kényans et que le club de kung fu de l'Institut Confucius a attiré de nombreux étudiants. Selon lui, l'Institut Confucius prévoit d'inviter des experts chinois à organiser un atelier de kung fu pour les Kényans. Bien qu'aucun certificat n'ait encore été délivré aux instructeurs de kung fu, la Chine enverra certainement davantage d'experts et normalisera le système de certification en cas de besoin.

(Rédacteurs :实习生2, Yishuang Liu)
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