La Chine devient le 4e marché étranger pour l'hôtellerie suisse

Avec plus d'un million et demi de nuitées en hôtels, la Chine s'est hissée au 4e rang des marchés étrangers les plus importants pour l'hôtellerie suisse, derrière l'Allemagne, les Etats-Unis et le Royaume-Uni, mais devant la France et l'Italie, a déclaré mardi Suisse Tourisme, organe à la charge de la promotion touristique de la Suisse, dans un communiqué.

Dans l'ensemble, les nuitées de l'hôtellerie en Suisse en 2015 accusent un léger recul de -0,8% en comparaison avec 2014, tandis que les Suisses ont généré eux-mêmes 16,05 millions de nuitées en 2015, ce qui constitue un nouveau record, précise le communiqué.

La demande du continent européen s'est caractérisée par une diminution de 1,2 million de nuitées. Avec un total de 11,8 millions de nuitées en 2015, il faut remonter à l'année 1958 pour retrouver un résultat inférieur pour la clientèle européenne, selon l'Office fédéral de la statistique.

"Après l'important recul des nuitées de l'hôtellerie enregistré pour la clientèle européenne depuis 2010, nous comptons sur une légère inversion de tendance pour l'évolution des nuitées en montagne et dans les zones rurales d'ici la fin de l'année" , a déclaré Jürg Schmid, directeur de Suisse Tourisme.

En forte augmentation depuis 2009, le continent asiatique enregistre l'année dernière une croissance record avec 744 000 nuitées supplémentaires (+18,6%) et franchit ainsi pour la première fois le seuil de 4 millions de nuitées. L'augmentation absolue des nuitées la plus forte est générée par les hôtes de Chine avec 344 000 nuitées supplémentaires (+33,3%).

Suisse Tourisme devrait continuer d'exploiter le développement des voyages individuels, dans le but de prolonger les séjours des hôtes asiatiques et de leur faire découvrir une variété toujours plus grande de destinations suisses en dehors des hauts-lieux touristiques.

Cependant, la Suisse a fait remarquer de nouveaux défis qui pourraient venir entraver la croissance comme l'affaiblissement de la croissance économique ou la crainte d'attentats terroristes en Europe.