Dernière mise à jour à 08h39 le 24/02
Le ministre syrien de la Réconciliation nationale Ali Haidar parle lors d'un point de presse à Damas, en Syrie, le 23 février 2016. (Xinhua/Ammar) |
Le ministre syrien de la Réconciliation nationale Ali Haidar a déclaré mardi que la cessation des hostilités récemment annoncée ne doit pas affecter la guerre contre le terrorisme.
Lors d'un point de presse, le ministre a salué l'acceptation de son gouvernement de respecter le cessez-le-feu tel qu'il a été convenu par les Etats-Unis et la Russie.
Cependant, il a précisé que l'acceptation du gouvernement comprend des détails qui ne doivent pas être négligés.
"L'acceptation du gouvernement est assortie de détails, principalement la nécessité de ne pas exclure la guerre contre le terrorisme des efforts internationaux et d'établir une feuille de route précise concernant les régions où se trouvent les terroristes,'' a indiqué le ministre.
Il a ajouté que Daech (acronyme arabe de l'État islamique) et le Front Al-Nosra, branche syrienne d'Al-Qaïda, ne sont pas les seuls terroristes en Syrie.
"Je dois également préciser que le terrorisme ne s'arrête pas à Daech et au Front Al-Nosra. Il y a aussi tous les autres groupes qui n'ont toujours pas baissé les armes face à l'armée syrienne,'' a-t-il dit.
Le ministère syrien des Affaires étrangères a annoncé mardi que le gouvernement syrien consent à respecter le cessez-le-feu, tel qu'il a été convenu par les Etats-Unis et la Russie.
Le ministère a indiqué que la campagne militaire contre l'EI et le Front Al-Nosra continuera, conformément à l'accord conclu entre Washington et Moscou.
Il a cependant prévenu que l'armée syrienne a le droit de riposter à toute violation commise par les forces d'opposition à l'encontre du peuple ou de l'armée.
Un jour plus tôt, la Russie et les Etats-Unis sont convenus de faire appliquer une cessation des hostilités à partir du 27 février.