Une institutrice de maternelle détenue par la police en raison de son implication dans un scandale de maltraitance d'enfants a été libérée, a annoncé vendredi soir le Bureau de la sécurité publique de la ville orientale de Wenling sur son microblog officiel.
Une enquête approfondie a révélé que Yan Yanhong n'avait pas commis d'actes criminels selon le principe fondamental du droit pénal, stipule le communiqué publié sur Sina Weibo, une plate-forme chinoise similaire à Twitter.
Le bureau de police a indiqué dans le communiqué qu'il avait classé sans suite l'enquête criminelle contre Yan Yanhong.
Yan Yanhong et une autre institutrice ont été arrêtés par la police le 25 octobre dernier sous l'inculpation de troubles à l'ordre public, après qu'elles eurent publié en ligne des photos montrant les sévices que Yan infligeait à ses élèves. Sur les photos on peut voir l'institutrice soulever un enfant par les oreilles, ou encore appliquer du ruban adhésif sur la bouche d'un autre. Une troisième photo montre un élève dans une poubelle la tête la première. Yan a déclaré qu'elle avait fait cela "pour s'amuser" . La deuxième institutrice a pris ces photos, provoquant la colère du public. Cette dernière a été libérée le 3 novembre à l'issue d'une détention administrative de sept jours.
La Constitution chinoise et les lois chinoises sur l'enseignement obligatoire et la protection des enfants comprennent des articles sur la maltraitance des enfants, cependant il n'existe dans le Code pénal aucun article spécifique faisant référence à la maltraitance des enfants.