Par Zhang Tie / Le Quotidien du Peuple
"Toute la Chine s'est levée d'un bond", après le séisme de magnitude 7, survenu le 20 avril à Lushan dans la province du Sichuan. Les mesures antisismiques du gouvernemnt, l'actualisation des informations des médias, la contribution des individus via n'importe quel biais, tous cela a construit une grande muraille d'amour et de solidarité pour les compatriotes sinistrés.
Devant cette catastrophe naturelle impitoyable,le Net et surtout les réseaux sociaux, ont joué notamment un rôle de plate-forme où ont fusionné les énergies positives.
Par exemple, un tweet concernant le séisme de Lushan sur le compte Sina Weibo de l'Equipe internationale de recherche et de secours de Chine (CISAR) a été partagé par plus de 460 000 internautes ; le compte de WeChat «Secours au séisme » a vu le nombre de ses suiveurs augmenter de 100 000 en une journées et a publié plus de 150 000 messages ; les moteurs de recherches et plusieurs portails ont coopèrés pour créer des plates-formes de recherches des proches disparus dans le séisme... Toutes les personnes ne pouvant se déplacer ou être physiquement présent à Lushan ou à Ya'an, ces plates-formes en ligne, efface le problème de la distance, où chacun peut exprimer sa solidarité et prendre des initiatives pour aider les sinistrés.
Dans le monde des réseaux sociaux où Il n'y a pas de cas isolé, tout le monde peut intervenir et chaque coeur est attaché à ceux qui souffrent et à une pensée pour les victimes.
Il y a cinq ans après le térrible tremblement de terre qui a frappé Wenchuan, un nombre impressionnant d'internautes chinois avaient changé leur statut de la messagerie QQ (l'équivalent chinois de MSN), en coeur rouge pour faire part de leur solidarité envers leurs compatriotes sinistrés. Ce mouvement de grande ampleur de volontariat qui s'est organisé sur les blogs et forums a joué un rôle important dans les opérations de secours à la suite de cette tragédie.
Cinq ans après, les réseaux sociaux, y compris les micros-blogs et le WeChat, se sont érigés en une force non-gouvernementale incontournable, qui, en marge des efforts du gouvernement, permettent un relais considérable de l'aide et de la solidarité.