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Les Djiboutiens voient d'un très mauvais oeil le "Parlement" de l'opposition (SYNTHESE)

( Xinhua )

22.04.2013 à 14h04

L'annonce, le 30 mars, de la mise en place de "la véritable Assemblée Nationale" par la coalition de l'opposition djiboutienne, l'Union pour le Salut National (USN), qui conteste les résultats des élections législatives du 22 février s'est répandue sur l'ensemble du territoire national comme une trainée de poudre.

Dans ce petit pays de moins d'un million d'habitants et indépendant seulement depuis 1977, la nouvelle de ce parlement parallèle est sur toutes les lèvres.

Du transport en commun, jusqu'aux cafétérias, dans les services ou même à la mosquée, entre deux premières, cette initiative surprenante de l'opposition domine toutes les discutions, et a plongé la rue djiboutienne dans une anxiété nourrie chaque jour par un lot de nouvelles rumeurs.

Selon le journaliste politique et directeur du journal indépendant Googa, M. Abdourazak Ali Diraneh, la mise en place d' un parlement parallèle aux côtés de celui issu de l'expression des Djiboutiens clairement exprimée lors des élections législatives du 22 février est une décision très dangereuse qui vise à déstabiliser la République et à instaurer le chaos au moment même où la jeune démocratie djiboutienne est en train d'effectuer ses plus belles pas, avec justement l'entrée pour la premier fois au parlement de l'opposition.

"Djibouti a toujours été un havre de paix dans une zone de tempête. Il faut que les leaders de la coalition de l'opposition, dite l'Union pour le Salut National (USN), retrouve le chemin de la raison. La création unilatérale d'un parlement autoproclamé est un acte antidémocratique et anticonstitutionnel. Nous savons tous que des pareilles initiatives ont conduit des nations plus grandes que la nôtre dans les méandres de la guerre civile", a confié à Xinhua, Kader Ali du Conseil National de la Jeunesse.

Pour le célèbre artiste djiboutien, Aden Farah Samatar, qui était l'une des voix les plus écoutées du parti centriste lors de la campagne des législatives, l'USN doit savoir ce qu'elle veut.

"Quand on se présente comme une alternative politique pour accompagner le processus de développement de son pays, on n'opte pas pour la délégitimisation de ses institutions. Aujourd'hui c' est le Parlement. Et demain, que vont-ils proclamer ? La composition d'un gouvernement ? Mais où va-t-on comme ça ! Personnellement, je vois cette décision comme une déclaration de guerre contre ce que nous avons de plus cher : la stabilité. Vraiment, je suis très inquiet", a-t-il martelé.

D'autre part, il convient de souligner qu'après la contestation des résultats du scrutin et le boycotte des premières séances du nouveau parlement, la décision de mettre en place un autre parlement sous l'appellation de "la véritable Assemblée Nationale, issue des élections législatives du 22 février" a surpris également la majorité des militants de l'opposition dominée largement par les sympathisants du parti des Frères Musulmans djiboutiens, le Mouvement pour la Démocratie et la Liberté (MoDeL), dont les autorités compétentes ont refusé sa légalisation.

"C'est vrai, nous avons été spoliés de notre victoire électorale. Mais nous n'avons nullement besoin de la constitution d'une Assemblée Nationale parallèle pour parvenir aux finalités de notre combat, c'est-à-dire la chute de ce régime. La mobilisation du peuple qui a occupé durant un certain temps la rue a suffi à faire tomber des régimes plus autocratiques et plus sanguinaires, comme en Tunisie où encore en Egypte. C'est du côté du printemps Arabe que l'on doit retenir les meilleures leçons d'une révolution ", a indiqué Aicha Ali, jeune universitaire djiboutienne, proche du Mouvement des Frères Musulmans djiboutiens.

A en croire Cheik Aden Djama, iman de l'une des plus grandes mosquées de la banlieue djiboutienne, et fervent militant de base de la coalition de l'opposition, l'annonce de la mise en place d' un parlement parallèle a fait chuter considérablement la courbe de la popularité de la coalition de l'opposition.

"Depuis l'annonce de cette nouvelle, qui est une première dans notre pays, un sentiment d'anxiété générale s'est emparé des Djiboutiens, emportant du coup avec elle une grande partie du aura de l'opposition. Le temps d'une campagne, nous avons incarné le changement pour la majorité des Djiboutiens. Aujourd'hui, nous ne voulons pas incarner la peur et le chaos aux yeux de cette même majorité. C'est pourquoi, tout simplement, il faut abandonner cette histoire d'un parlement parallèle et réorienter notre combat ", explique l'homme dans un regard plein de regrets.

Selon le site d'information de l'actualité djiboutienne " Djibouti24", "la création unilatérale d'un parlement parallèle devrait être suivie par la formation d'un gouvernement parallèle". Une information qui a déjà fait le tour du pays. Et fait désormais craindre le pire.

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