Une femme laisse un message sur une pierre fournie sur le site touristique bouddhique de Zhongyuan, situé dans le Comté de Lushan, dans la Province du Henan, le 28 mai 2013. |
Après qu'un touriste chinois ait gribouillé des graffiti dans un temple en Egypte, ce fut d'abord l'indignation du public. Mais aujourd'hui, un important site touristique chinois a en quelque sorte riposté en permettant officiellement aux visiteurs de graver leur nom sur le site.
Dans un geste surprenant, le site touristique bouddhique de Zhongyuan dans la Province centrale du Henan, qui abrite la plus grande statue de Bouddha du monde, a en effet commencé à distribuer des panneaux, des pierres et des stylos le 28 mai, pour que les visiteurs puissent laisser leur empreinte.
Cette décision a suscité des débats animés dans le cyberespace, car les graffiti laissés par les touristes chinois sur les vestiges culturels suscitent depuis longtemps des discussions acharnées.
Cependant, Shang Xiaopeng, un visiteur venu de la ville de Ruzhou, pense lui que « C'est drôle et cela évitera que les gens vandalisent les sites historiques ».
Plus tôt ce mois-ci, sept caractères chinois « Ding Jinhao est venu ici » ont été découverts, gravés sur un site culturel vieux de 3 000 ans à Louxor, dans le Sud de l'Egypte.
L'acte de Ding Jinhao a été révélé au grand public après qu'un autre touriste chinois qui a visité le même temple ait posté une photo du graffiti sur son micro-blog, déclenchant une tempête en ligne dans laquelle le jeune Ding s'est trouvé pris.