La police a retrouvé plusieurs drapeaux des forces du "Turkestan oriental" dans la gare de Kunming où une attaque terroriste a fait au moins 29 morts et plus de 140 blessés, a annoncé lundi le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Qin Gang, au cours d'un point de presse.
Les forces du "Turkestan oriental", parmi lesquelles le Mouvement islamique du "Turkestan oriental" (ETIM) constitue un groupe majeur, sont l'une des raisons principales et directes de l'augmentation des attaques terroristes en Chine, notamment dans la région autonome ouïgoure du Xinjiang (nord-ouest).
L'ETIM, classé par le Conseil de Sécurité des Nations unies comme groupe terroriste, a revendiqué l'attaque sur la place Tian'anmen en octobre dernier qui a fait cinq morts et une quarantaine de blessés.
M. Qin a souligné que le gouvernement chinois lancerait une campagne pour poursuivre les terroristes les plus violents, peu importe qui ils sont, où ils sont, les liens qu'ils peuvent avoir, et quand l'attentat a eu lieu.
Les terroristes, se positionnant eux-mêmes en opposition à tous les groupes ethniques et toutes les religions, sont les ennemis communs de l'homme.
Invité à commenter les réactions de certains gouvernements étrangers qui ont refusé de qualifier de terroriste l'attaque de samedi, le porte-parole a souhaité que la communauté internationale puisse avoir une voix et une action unanime en matière de terrorisme.
Des gouvernements étrangers et des organisations internationales ont condamné l'attaque terroriste dans la gare de Kunming et ont exprimé leurs condoléances au gouvernement, au peuple chinois, et aux familles des victimes, a noté Qin Gang.