La police pakistanaise a annoncé que le mari de la femme lapidée à mort a tué sa première femme il ya quatre ans, une nouvelle choquante qui montre comment la justice peut être compliquée et combien la vie est dangereuse pour les femmes dans ce pays.
Selon les autorités, une foule de membres de la famille, dont son père et ses frères, a battu à mort Farzana Parveen, 25 ans, mardi avec des briques volées dans un chantier de construction de la ville de Lahore, tandis que des spectateurs regardaient. Initialement, au Pakistan, beaucoup de gens avaient offert leurs condoléances au mari de Parveen, Mohammed Iqbal, après son meurtre par sa famille qui refusait ce mariage.
Mais jeudi, Zulfiqar Hameed, inspecteur général adjoint de la police du Pendjab, a déclaré à l'Associated Press que les autorités l'avaient arrêté Mohammed Iqbal en octobre 2009 pour le meurtre de sa première femme, Ayesha Bibi. M. Hameed n'a pas donné de détails sur le meurtre, mais a précisé que la plainte avait été retirée après qu'un membre de la famille lui ait pardonné.
Selon la loi pakistanaise, ceux qui sont accusés de meurtre peuvent voir leur affaire pénale abandonnée si les membres de la famille du défunt leur pardonnent ou acceptent ce qui est appelé une « offre pour le prix du sang » pour le crime.