Une enquête sur la qualité des sources de l'eau en bouteille, menée par une organisation non-gouvernementale rattachée au ministère de protection de l'environnement a été annoncée dimanche.
Le projet, intitulé "Recherche pour de l'eau de qualité – enquête sur la sécurité des sources de l'eau en bouteille" sera asssuré par un groupe composé de fonctionnaires du gouvernement, d' experts en eau, de techniciens et de journalistes, pour enquêter sur les sources d'eau de 10 sociétés.
Le groupe va évaluer l'environnement autour des sources d'eau et enverra des échantillons au centre de surveillance de l'eau minérale du Ministère des ressources de la terre, un centre de contrôle certifié de niveau national, pour une étude plus approfondie.
Un rapport officiel, examiné par un groupe de 20 experts d'organismes gouvernementaux, d'ONG et d'institutions de recherche sera annoncé en décembre.
"Même si nous n'avons pas encore finalisé la liste des 10 marques, nos critères sont ceux qui sont les plus populaires sur le marché et leurs sources d'eau principales", a indiqué Zhen Guoqiang, secrétaire général adjoint de la Fédération de l'environnement de la Chine, l'ONG qui a organisé ce projet.
L'histoire de l'eau en bouteille a commence en Chine en 1930, quand des investisseurs allemands ont construit la première usine d'eau en bouteille à Qingdao, dans la province du Shandong.
De 2010 à 2013, la consommation annuelle d'eau en bouteille dans le pays a augmenté de 39,82 millions de tonnes à 65,79 millions de tonnes, soit une hausse d'environ 20%.
Mais il n'y pas encore eu une enquête autorisée à propos de la qualité de l'eau en bouteille en Chine, ce qui dévoile la nécessité de ce travail, a évoqué Zhen.
Zhou Hongchun, un chercheur du centre de recherche sur le développement du Conseil des affaires de l'Etat et membre expert du groupe, a confié que cette enquête se concentrera sur la composition de l'eau et son effet sur les humains, ainsi que sur la façon dont la source de l'eau est protégée et s'il y a le moindre risque potentiel.
« Assurer seulement la qualité de la source de l'eau ne signifie pas que de l'eau en bouteille est qualifiée », a-t-il ajouté, « ce n'est que la première étape ».
A peu près 14% des sources d'eau potable ne respectent pas les standards nationaux, d'après un rapport publié par la Commission nationale du développement et de la réforme en 2012. Pour près de 300 millions de personnes dans les régions rurales, l'eau potable n'est pas sûre, d'après une autre rapport du Conseil des affaires de l'État de la même année.
"J'espère que cette enquête puisse commencer par la qualité de l'eau en bouteille et puis s'étendre à l'ensemble des sources d'eau potable dans les régions urbaines et finalement couvrir celles des régions rurales", a annoncé Yu Hai, un chercheur au centre de recherche en politiques pour l'environnement et l'économie au Ministère de la protection de l'environnement et aussi membre expert du groupe.